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6′ Essay du Spirituel – Sonnet

Le sonnet ‘6’ Essay du Spirituel’ d’André Mage de Fiefmelin invite à une profonde réflexion sur la nature de Dieu et la spiritualité. Écrit à une époque où la foi était un pilier de la société, ce poème reste pertinent aujourd’hui, évoquant la connexion entre l’humain et le divin. Plongez dans cette œuvre riche qui témoigne de la beauté de la contemplation religieuse.
Dieu est tout œil, tout main, tout pied, en tout extrême
Voyant tout, faisant tout, estant par tout présent :
Sur tout, soubs tout, hors tout, en tout est suffisant
Par la force, soustien, grandeur, esprit supresme.
Dieu est la vraye vie, en qui, et par qui mesme,
Ce qui est bon, de luy va son honneur puisant,
C’est vivre, qu’estre en
Dieu, mourir qu’en estre absent :
Si vers luy retourner, c’est revivre en luy-mesme.
Dieu n’est ni son qui soit, ni odeur à flairer,
Ni couleur veuë à l’œil, ni goust à savourer,
Ni corps qu’autre corps touche, ains
Esprit invisible.
Et c’est je-ne-sçay-quoy, qu’en sentant aisément
Je ne puis exprimer, estant
Dieu indicible :
Je le loue en silence et possède en l’aymant.
En conclusion, ce sonnet nous rappelle l’importance de la foi et de la présence divine dans nos vies. N’hésitez pas à découvrir davantage d’œuvres d’André Mage de Fiefmelin et à partager vos impressions sur cette exploration spirituelle.
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