Le poème ‘À Madame de Bazauges’ de Clément Marot se penche sur les défis que la vie impose à l’être humain. Écrit au XVIᵉ siècle, ce poème dynamique puise dans les thèmes universels de la souffrance et de la fortune. À travers des métaphores puissantes, Marot nous invite à réfléchir sur notre rapport à la chance, tout en offrant une perspective poignante sur nos épreuves quotidiennes.
De
Fortune trop âpre et dure
Peut trop souffrir un pauvre corps,
Si par parole ne met hors
La cause pourquoi il endure.
Mais sous constante couverture
On peut bien déclarer les sorts
De
Fortune.
D’en dessirer robe et ceinture,
Crier et faire tels efforts,
Tout cela ne sert de rien fors
A plus indigner la nature
De
Fortune.
Fortune trop âpre et dure
Peut trop souffrir un pauvre corps,
Si par parole ne met hors
La cause pourquoi il endure.
Mais sous constante couverture
On peut bien déclarer les sorts
De
Fortune.
D’en dessirer robe et ceinture,
Crier et faire tels efforts,
Tout cela ne sert de rien fors
A plus indigner la nature
De
Fortune.
Ce poème de Clément Marot nous rappelle que, face à la dureté de la fortune, il est essentiel de garder espoir et de rechercher le sens de nos épreuves. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Marot ou à partager vos réflexions sur ses écrits.