Le poème ‘À Monsieur de Fleurance, sur Son Art D’embellir’ de François de Malherbe, écrit en 1608, est une réflexion profonde sur l’interconnexion entre la beauté extérieure et l’intelligence intérieure. En rendant hommage à la beauté de Caliste, Malherbe révèle que cette splendeur est également le reflet d’un esprit cultivé. Ce sonnet met en lumière l’importance de l’esprit dans l’appréciation de la beauté, un thème intemporel qui continue de résonner aujourd’hui.
Sonnet.
1608.
Voyant ma Caliste si belle,
Que l’on n’y peut rien désirer,
Je ne me pouvais figurer
Que ce fût chose naturelle.
J’ignorais que ce pouvait être
Qui lui colorait ce beau teint,
Où l’Aurore même n’atteint
Quand elle commence de naître.
Mais, Fleurance, ton docte écrit
M’ayant fait voir qu’un bel esprit
Est la cause d’un beau visage :
Ce ne m’est plus de nouveauté,
Puisqu’elle est parfaitement sage,
Qu’elle soit parfaite en beauté.
Extrait de:
Poésies livre IV
1608.
Voyant ma Caliste si belle,
Que l’on n’y peut rien désirer,
Je ne me pouvais figurer
Que ce fût chose naturelle.
J’ignorais que ce pouvait être
Qui lui colorait ce beau teint,
Où l’Aurore même n’atteint
Quand elle commence de naître.
Mais, Fleurance, ton docte écrit
M’ayant fait voir qu’un bel esprit
Est la cause d’un beau visage :
Ce ne m’est plus de nouveauté,
Puisqu’elle est parfaitement sage,
Qu’elle soit parfaite en beauté.
Extrait de:
Poésies livre IV
Ce sonnet incite à apprécier non seulement la beauté physique, mais aussi le savoir et l’esprit qui l’accompagnent. Explorez davantage les œuvres de Malherbe et partagez vos réflexions sur cette fusion de la beauté et de la sagesse.