Dans le poème « À Rabel, Peintre, sur un Livre de Fleurs », François de Malherbe rend hommage au talent du peintre Rabel. Écrit au début du XVIIe siècle, cette œuvre explore la relation entre l’art et la nature, démontrant comment l’art peut surpasser la beauté naturelle. Ce poème reste significatif aujourd’hui, tant pour son esthétique que pour sa réflexion sur l’excellence artistique.
Sur un livre de fleurs qu’il avait peintes.
1602 ou 1603.
Quelques louanges nonpareilles
Qu’ait Apelle encore aujourd’hui,
Cet ouvrage plein de merveilles
Met Rabel au-dessus de lui.
L’art y surmonte la nature :
Et si mon jugement n’est vain,
Flore lui conduisait la main
Quand il faisait cette peinture.
Certes il a privé mes yeux
De l’objet qu’ils aiment le mieux,
N’y mettant point de marguerite :
Mais pouvait-il être ignorant
Qu’une fleur de tant de mérite
Aurait terni le demeurant ?
Extrait de:
Poésies livre IV
1602 ou 1603.
Quelques louanges nonpareilles
Qu’ait Apelle encore aujourd’hui,
Cet ouvrage plein de merveilles
Met Rabel au-dessus de lui.
L’art y surmonte la nature :
Et si mon jugement n’est vain,
Flore lui conduisait la main
Quand il faisait cette peinture.
Certes il a privé mes yeux
De l’objet qu’ils aiment le mieux,
N’y mettant point de marguerite :
Mais pouvait-il être ignorant
Qu’une fleur de tant de mérite
Aurait terni le demeurant ?
Extrait de:
Poésies livre IV
Ce poème incite à réfléchir sur l’impact de l’art et de la beauté dans nos vies. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Malherbe et à partager vos impressions sur ce texte évocateur.