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Ballade de la Convenance de se Deshabiller au Printemps

La ‘Ballade de la Convenance de se Deshabiller au Printemps’ de Catulle Mendès est une ode à la sensualité et à la renaissance que le printemps apporte. Écrite à la fin du 19ᵉ siècle, cette œuvre évoque la légèreté et l’abandon des convenances, offrant une vision provocatrice de l’amour et du désir. À travers des métaphores riches, Mendès nous invite à embrasser la liberté de s’exprimer au moment où la nature s’éveille.
La Seine, clair ciel à l’envers,
S’ensoleille comme le Tage !
Laisse ÃĐclore des menus vairs
Tes bras, ta gorge et davantage.
Au diable l’imbÃĐcile adage :
 » Avril. Ne quitte pas un fil.  »
Il ne sied qu’aux personnes d’ÃĒge.
Quitte tout, ma mie, en avril !
Quand ZÃĐphyr dÃĐvÊt des hivers
La colline aprÃĻs un long stage,
Pourquoi resteraient-ils couverts
Les seins de lys qu’un val partage ?
Vent ! dÃĐchire en ton brigandage
Ces brumes : batiste et coutil !
Je me charge du ravaudage.
Quitte tout, ma mie, en avril !
C’est le temps oÃđ par l’univers
Le franc amour flambe et s’ÃĐtage ;
Le faune halÃĻte aux bois verts
Et l’ermite en son ermitage.
Aimons ! plus de baguenaudage !
Les pudeurs, le refus subtil
Des flirts et du marivaudage,
Quitte tout, ma mie, en avril !
ENVOI
Ange ! si ton dÃĐmaillotage
Veut un poÊle, mon coeur viril
Le remplace avec avantage !
Quitte tout, ma mie, en avril.
Ce poème invite chacun à apprécier la beauté de la désinhibition et à célébrer l’amour sous toutes ses formes. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Catulle Mendès et à partager vos réflexions sur ce texte inspirant.
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