Le poème ‘Cachee en ce Beau Lit de Branches’ de Charles Van Lerberghe est une œuvre poétique marquante du début du 20ᵉ siècle, où l’auteur explore des thèmes de renaissance et de communion avec la nature. À travers des métaphores riches et des images vibrantes, il nous invite à ressentir la beauté et la magie de la vie.
Cachée en ce beau lit de branches et de feuilles,
Sur cet autel de mousse où j’ai versé des roses,
De la myrrhe et du miel,
Tendrement je te porte, et doucement te pose,
Ô fille morte
De l’éternel soleil !
Et voici que je t’ouvre encore,
Comme autrefois la porte d’or,
Éclatante et sonore,
Et qu’à mon souffle tu renais,
Fille des primitives forêts,
Et que tu danses et t’enivres
De revoir la lumière et de vivre.
Le vent dénoue ta chevelure
De mille étincelles, et ta ceinture
Immense de feu ;
Tu as des ailes
D’abeille blonde et d’oiseau bleu.
Que les airs embrasés gardent ta trace,
Sur cet autel de mousse où j’ai versé des roses,
De la myrrhe et du miel,
Tendrement je te porte, et doucement te pose,
Ô fille morte
De l’éternel soleil !
Et voici que je t’ouvre encore,
Comme autrefois la porte d’or,
Éclatante et sonore,
Et qu’à mon souffle tu renais,
Fille des primitives forêts,
Et que tu danses et t’enivres
De revoir la lumière et de vivre.
Le vent dénoue ta chevelure
De mille étincelles, et ta ceinture
Immense de feu ;
Tu as des ailes
D’abeille blonde et d’oiseau bleu.
Que les airs embrasés gardent ta trace,
Ce poème de Van Lerberghe nous rappelle la puissance de la nature et la beauté de la renaissance. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de cet auteur talentueux et à partager vos réflexions sur ce poème touchant.