Dans ‘Ce qu’On Voit dans les Yeux d’une Maîtresse’, Etienne Eggis nous transporte dans un univers onirique où l’amour et la beauté se fondent. Cette œuvre poétique reflète les émotions profondes et les visions enchanteuses que suscite le regard d’une maîtresse. Eggis, poète du 19ᵉ siècle, capture avec délicatesse et sensibilité l’intensité des sentiments amoureux, invitant le lecteur à explorer les profondeurs de l’admiration et de l’émerveillement.
O ma belle brune aux yeux bleus,
Vagabonde enfant des Bohèmes,
Laisse-moi lire dans tes yeux,
De ton regard les longs poèmes.
Derrière le rideau des bois
Le soleil va cacher son orbe;
Assoupis un moment ta voix
Et les refrains de ton théorbe.
Et dans l’océan de tes yeux
Laisse voguer ma fantaisie;
Sous les plis de leurs cils soyeux
Mon oeil se perd et s’extasie;
Leur azur calme et souverain
Reflète pour moi tout un monde,
Assis, radieux et serein,
Dans sa grandeur suave et monde;
Des forêts que vient effeuiller
L’âpre sirocco des savanes,
Où passe le brun chamelier
En conduisant les caravanes.
De longs fleuves dont les palmiers
Ombragent les flots et les berges;
Des pelouses où les ramiers
S’abritent sous les herbes vierges;
Tout un Éden mystérieux
Ivre de sa splendeur première,
Où le firmament curieux
Mire en souriant sa lumière;
Voilà ce que dans tes grands yeux
Je vois, lorsque ravi, je penche
Sur l’ambre de ton front soyeux
Mon oeil d’où le rêve s’épanche.
Puis, au-dessus de ces splendeurs,
Comme le soleil sur le monde
Brille dans ses chastes candeurs
Ton amour naïve et profonde.
Vagabonde enfant des Bohèmes,
Laisse-moi lire dans tes yeux,
De ton regard les longs poèmes.
Derrière le rideau des bois
Le soleil va cacher son orbe;
Assoupis un moment ta voix
Et les refrains de ton théorbe.
Et dans l’océan de tes yeux
Laisse voguer ma fantaisie;
Sous les plis de leurs cils soyeux
Mon oeil se perd et s’extasie;
Leur azur calme et souverain
Reflète pour moi tout un monde,
Assis, radieux et serein,
Dans sa grandeur suave et monde;
Des forêts que vient effeuiller
L’âpre sirocco des savanes,
Où passe le brun chamelier
En conduisant les caravanes.
De longs fleuves dont les palmiers
Ombragent les flots et les berges;
Des pelouses où les ramiers
S’abritent sous les herbes vierges;
Tout un Éden mystérieux
Ivre de sa splendeur première,
Où le firmament curieux
Mire en souriant sa lumière;
Voilà ce que dans tes grands yeux
Je vois, lorsque ravi, je penche
Sur l’ambre de ton front soyeux
Mon oeil d’où le rêve s’épanche.
Puis, au-dessus de ces splendeurs,
Comme le soleil sur le monde
Brille dans ses chastes candeurs
Ton amour naïve et profonde.
Ce poème, véritable tableau d’émotions, nous incite à réfléchir sur l’impact du regard d’un être cher. Explorez davantage les œuvres d’Etienne Eggis pour découvrir d’autres trésors poétiques qui éveillent les sens et nourrissent l’âme.