Le Sonnet XLII de Joachim Du Bellay fait partie de son recueil ‘Les Regrets’, écrit en 1558. Ce poème satirique explore la complexité des relations humaines et la nature du vice, tout en réfléchissant sur le rôle de la poésie comme miroir de la société. À travers son style distinctif et sa profondeur émotionnelle, Du Bellay nous invite à examiner nos propres failles avec un regard critique mais aussi humoristique.
Sonnet XLII. Ce rusé Calabrais tout vice, quel qu’il soit, Chatouille à son ami, sans épargner personne, Et faisant rire ceux que même il époinçonne, Se joue autour du cœur de cil qui le reçoit. Si donc quelque subtil en mes vers aperçoit Que je morde en riant, pourtant nul ne me donne Le nom de feint ami vers ceux que j’aiguillonne : Car qui m’estime tel, lourdement se déçoit. La satire, Dilliers, est un public exemple, Où, comme en un miroir, l’homme sage contemple Tout ce qui est en lui ou de laid ou de beau. Nul ne me lise donc, ou qui me voudra lire Ne se fâche s’il voit, par manière de rire, Quelque chose du sien portrait en ce tableau. Extrait de: Recueil : Les Regrets (1558)
En conclusion, ce sonnet de Du Bellay nous pousse à réfléchir sur la manière dont nous percevons notre propre image et celle des autres. N’hésitez pas à partager vos impressions ou à explorer d’autres œuvres de cet auteur emblématique.