Dans ‘Elle Dort dans L’Ombre des Branches’, Charles Van Lerberghe nous invite à plonger dans un univers onirique où la nature embrasse la tranquillité et la rêverie. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, ce poème s’inscrit dans le mouvement symboliste, cherchant à capturer l’essence éphémère de l’été à travers des images évocatrices. C’est une célébration de la beauté fragile de la vie et des instants de douceur.
Elle dort dans l’ombre des branches,
Parmi les fleurs du bel été.
Une fleur au soleil se penche…
N’est-ce pas un cygne enchanté ?
Elle dort doucement et songe.
Son sein respire lentement.
Vers son sein nu la fleur allonge
Son long col frêle et vacillant.
Et sans qu’elle s’en effarouche,
La longue, pâle fleur a mis,
Silencieusement, sa bouche
Autour du beau sein endormi.
Parmi les fleurs du bel été.
Une fleur au soleil se penche…
N’est-ce pas un cygne enchanté ?
Elle dort doucement et songe.
Son sein respire lentement.
Vers son sein nu la fleur allonge
Son long col frêle et vacillant.
Et sans qu’elle s’en effarouche,
La longue, pâle fleur a mis,
Silencieusement, sa bouche
Autour du beau sein endormi.
Ainsi, ‘Elle Dort dans L’Ombre des Branches’ nous pousse à contempler la sérénité que peut offrir la nature. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Charles Van Lerberghe pour une immersion plus profonde dans son monde poétique rempli de délicatesse et de rêves.