Le poème ‘Il n’y pas de nuages sans elle’ d’André Delons plonge le lecteur dans un univers où l’amour et le désir s’entrelacent. Écrit au XXe siècle, ce poème est une ode à la beauté et à la présence féminine, révélant la profondeur des émotions humaines. Le texte explore la dichotomie entre la lumière et l’ombre, le bonheur et l’absence, tout en invitant à une contemplation sur les relations amoureuses.
Il n’y pas de nuages sans elle, Etoile de la dernière heure,
fourche des jambes embuées de lave et de douceur, dernier
horizon aperçu par le sommeil, dévalant à grand bruit, et sous
le silence des orages qui ne finissent pas, la pente de ses cheveux
couleurs de nuit.
Il n’y pas de marais sans brumes, mais il n’y a pas non plus
ce grand sourire hautain tournant comme un feu sans l’indéchiffrable
odeur qui tremble au milieu d’une chambre promise aux vents.
Il n’y a pas d’aigle sans désirs.
Il n’y a pas d’aveugle sans regard.
Il n’y a pas de bonheur.
Mais il n’y a jamais ce chant tournoyant et délivrant, cette parole
de toujours, cette terrasse de splendeur portée entre les bras du jour,
il n’y a pas ce chant et cette bouche qui chante, et ce corps qui chante
cette bouche, et ce désir qui chante ce corps qui l’emporte à sourire,
s’il n’y a pas celle même qui attend encore, au milieu des palmes et
des pluies, d’être déliée de son ombre.
fourche des jambes embuées de lave et de douceur, dernier
horizon aperçu par le sommeil, dévalant à grand bruit, et sous
le silence des orages qui ne finissent pas, la pente de ses cheveux
couleurs de nuit.
Il n’y pas de marais sans brumes, mais il n’y a pas non plus
ce grand sourire hautain tournant comme un feu sans l’indéchiffrable
odeur qui tremble au milieu d’une chambre promise aux vents.
Il n’y a pas d’aigle sans désirs.
Il n’y a pas d’aveugle sans regard.
Il n’y a pas de bonheur.
Mais il n’y a jamais ce chant tournoyant et délivrant, cette parole
de toujours, cette terrasse de splendeur portée entre les bras du jour,
il n’y a pas ce chant et cette bouche qui chante, et ce corps qui chante
cette bouche, et ce désir qui chante ce corps qui l’emporte à sourire,
s’il n’y a pas celle même qui attend encore, au milieu des palmes et
des pluies, d’être déliée de son ombre.
À travers ces vers chargés d’émotions, André Delons nous rappelle l’importance de la présence de l’autre dans notre quête de bonheur. Nous vous encourageons à découvrir davantage ses œuvres qui révèlent la complexité des sentiments humains et à partager vos impressions sur ce poème captivant.