Le poème ‘Jean des Tilles’ d’Aloysius Bertrand, célèbre poète du XIXe siècle, explore les thèmes de la nature et des créatures aquatiques à travers les aventures d’un ondins malicieux. Ce texte délicieux, riche en images sensorielles, reste une œuvre phare de la poésie française, mettant en lumière le rapport entre l’homme et son environnement. L’œuvre témoigne de l’esprit romantique qui caractérise la période, tout en célébrant la beauté éphémère de la vie.
C’est le tronc du vieux saule et ses rameaux penchants.
H. de Latouche. – Le Roi des Aulnes
« Ma bague ! ma bague ! » – Et le cri de la lavandière effraya dans la souche d’un saule un rat qui filait sa quenouille.
Encore un tour de Jean des Tilles, l’ondin malicieux et espiègle qui ruisselle, se plaint et rit sous les coups redoublés du battoir !
Comme s’il ne lui suffisait pas de cueillir, aux épais massifs de la rive, les nèfles mûres qu’il noie dans le courant.
« Jean le voleur ! Jean qui pêche et qui sera pêché ! Petit Jean friture que j’ensevelirai, blanc d’un linceul de farine, dans l’huile enflammée de la poêle
!
Mais alors des corbeaux qui se balançaient à la verte flèche des peupliers croassèrent dans le ciel moite et pluvieux.
Et les lavandières, troussées comme des piqueurs d’ablettes, enjambèrent le gué jonché de cailloux, d’écume, d’herbes et de glaïeuls.
H. de Latouche. – Le Roi des Aulnes
« Ma bague ! ma bague ! » – Et le cri de la lavandière effraya dans la souche d’un saule un rat qui filait sa quenouille.
Encore un tour de Jean des Tilles, l’ondin malicieux et espiègle qui ruisselle, se plaint et rit sous les coups redoublés du battoir !
Comme s’il ne lui suffisait pas de cueillir, aux épais massifs de la rive, les nèfles mûres qu’il noie dans le courant.
« Jean le voleur ! Jean qui pêche et qui sera pêché ! Petit Jean friture que j’ensevelirai, blanc d’un linceul de farine, dans l’huile enflammée de la poêle
!
Mais alors des corbeaux qui se balançaient à la verte flèche des peupliers croassèrent dans le ciel moite et pluvieux.
Et les lavandières, troussées comme des piqueurs d’ablettes, enjambèrent le gué jonché de cailloux, d’écume, d’herbes et de glaïeuls.
En conclusion, ‘Jean des Tilles’ nous invite à apprécier la magie des petites choses de la nature et à réfléchir à notre propre lien avec le monde naturel. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Aloysius Bertrand et à partager vos impressions sur ce poème captivant.