Le poème ‘J’écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge’ de François Coppée est une magnifique illustration de l’amour filial et de la chaleur maternelle. Écrit au 19ème siècle, il capte la nostalgie d’un instant partagé entre un fils et sa mère, révélant la profondeur des liens familiaux dans un cadre serein et réconfortant.
J’écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge.
Toute petite, en noir, dans le grand fauteuil rouge,
Tranquille auprès du feu, ma vieille mère est là ;
Elle songe sans doute au mal qui m’exila
Loin d’elle, l’autre hiver, mais sans trop d’épouvante,
Car je suis sage et reste au logis, quand il vente.
Et puis, se souvenant qu’en octobre la nuit
Peut fraîchir, vivement et sans faire de bruit,
Elle met une bûche au foyer plein de flammes.
Ma mère, sois bénie entre toutes les femmes.
Toute petite, en noir, dans le grand fauteuil rouge,
Tranquille auprès du feu, ma vieille mère est là ;
Elle songe sans doute au mal qui m’exila
Loin d’elle, l’autre hiver, mais sans trop d’épouvante,
Car je suis sage et reste au logis, quand il vente.
Et puis, se souvenant qu’en octobre la nuit
Peut fraîchir, vivement et sans faire de bruit,
Elle met une bûche au foyer plein de flammes.
Ma mère, sois bénie entre toutes les femmes.
Ce poème nous rappelle l’importance des moments simples et des souvenirs partagés, invitant chacun à réfléchir sur la douceur des relations familiales. Découvrez d’autres œuvres de ce poète émérite pour élargir votre appréciation de la poésie française.