Le poème ‘Jeune Fille’ de Charles Dovalle explore avec tendresse et sensibilité le thème de la jeunesse et de l’amour. Écrit à une époque où la poésie romantique fleurissait, Dovalle parvient à capturer l’essence fugace de l’innocence à travers les yeux d’une jeune fille. Découvrez comment ce poème reste pertinent et poignante en évoquant des émotions universelles liées à l’amour et à la beauté.
La jeune fille est blanche et rose,
Son beau sein jamais ne repose ;
Elle a sur son cou des cheveux
Blonds et soyeux ;
Des yeux bleus où l’amour pétille,
Et de longs regards enflammés,
Pour dire : « Aimez
La jeune fille ! »
Pendant les heures du sommeil
La jeune fille fait des songes
Tout pleins de séduisants mensonges ;
Puis, au réveil,
Elle sourit, comme pour dire
Au doux soleil un doux bonjour,
Et ce sourire,
C’est de l’amour.
L’amour sur sa bouche vermeille
Parfois se berce ; mais tremblant,
Et timide encore, il sommeille,
Ou fait semblant ;
Et souvent l’haleine enfantine
De la jeune fille aux yeux bleus
Souffle et badine
Dans ses cheveux.
La jeune fille, vive et folle,
Oublieuse du temps qui fuit,
Se désespère et se console
En une nuit.
On voit tour à tour sur sa joue
La pâleur et le vermillon.
— Tel vole et joue
Un papillon.
Elle donnerait ses parures,
Ses tissus brodés, ses rubans,
Ses colliers d’or et ses ceintures
De diamants,
Pour une robe de bergère,
Pour voltiger en liberté,
Blanche et légère,
Un soir d’été.
La jeune fille se couronne
De fleurs qui vivent un matin ;
La jeune fille s’abandonne
A son destin :
Un souvenir, une espérance,
Des jeux passés, des jeux présents,
L’insouciance,
Et puis quinze ans !
Son beau sein jamais ne repose ;
Elle a sur son cou des cheveux
Blonds et soyeux ;
Des yeux bleus où l’amour pétille,
Et de longs regards enflammés,
Pour dire : « Aimez
La jeune fille ! »
Pendant les heures du sommeil
La jeune fille fait des songes
Tout pleins de séduisants mensonges ;
Puis, au réveil,
Elle sourit, comme pour dire
Au doux soleil un doux bonjour,
Et ce sourire,
C’est de l’amour.
L’amour sur sa bouche vermeille
Parfois se berce ; mais tremblant,
Et timide encore, il sommeille,
Ou fait semblant ;
Et souvent l’haleine enfantine
De la jeune fille aux yeux bleus
Souffle et badine
Dans ses cheveux.
La jeune fille, vive et folle,
Oublieuse du temps qui fuit,
Se désespère et se console
En une nuit.
On voit tour à tour sur sa joue
La pâleur et le vermillon.
— Tel vole et joue
Un papillon.
Elle donnerait ses parures,
Ses tissus brodés, ses rubans,
Ses colliers d’or et ses ceintures
De diamants,
Pour une robe de bergère,
Pour voltiger en liberté,
Blanche et légère,
Un soir d’été.
La jeune fille se couronne
De fleurs qui vivent un matin ;
La jeune fille s’abandonne
A son destin :
Un souvenir, une espérance,
Des jeux passés, des jeux présents,
L’insouciance,
Et puis quinze ans !
Laissez-vous emporter par la douceur et la mélancolie de ‘Jeune Fille’. Ce poème nous rappelle les moments précieux de la jeunesse et nous invite à chérir nos souvenirs d’amour. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Charles Dovalle et à partager vos réflexions sur ce poème.