La Lisière du Bois, un poème d’Albert Mérat, célèbre l’harmonie de la nature à travers une description vibrante et sensorielle. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, ce poème met en avant les merveilles simples mais poignantes de la flore et des paysages, nous invitant à la réflexion sur notre rapport à la nature. Découvrez comment cette œuvre reste pertinente en évoquant la beauté éphémère des éléments naturels.
La lisière du bois suit le petit chemin
D’ocre jaune, où tout pli rit d’une graminée.
La pente, pleine d’air, est comme illuminée
D’un lever d’ailes d’or, de soufre & de carmin.
Vrilles des liserons glissant leur verte main,
Éphémères d’un soir ou d’une matinée ;
Toute la flore exquise, humble, indéterminée
De l’herbe, amours d’hier, semences de demain.
Cependant l’aïeul doux aux plus faibles, le chêne,
Souffrant à ses genoux les mousses & la chaîne
Des églantiers, faiseurs de roses & de miel,
Regarde du côté des marguerites blanches,
Et, mendiant d’azur, il tend ses vieilles branches
Pour y prendre à pleins doigts un grand morceau de ciel.
D’ocre jaune, où tout pli rit d’une graminée.
La pente, pleine d’air, est comme illuminée
D’un lever d’ailes d’or, de soufre & de carmin.
Vrilles des liserons glissant leur verte main,
Éphémères d’un soir ou d’une matinée ;
Toute la flore exquise, humble, indéterminée
De l’herbe, amours d’hier, semences de demain.
Cependant l’aïeul doux aux plus faibles, le chêne,
Souffrant à ses genoux les mousses & la chaîne
Des églantiers, faiseurs de roses & de miel,
Regarde du côté des marguerites blanches,
Et, mendiant d’azur, il tend ses vieilles branches
Pour y prendre à pleins doigts un grand morceau de ciel.
À travers ‘La Lisière du Bois’, Albert Mérat nous rappelle la magie des instants naturels. Ce poème nous pousse à contempler les petits détails de notre environnement quotidien. N’hésitez pas à explorer davantage d’œuvres de Mérat ou à partager vos réflexions sur cette belle célébration de la nature.