La Rêverie – Chanson de Claude Joseph Dorat est un poème romantique emblématique du XVIIIe siècle, mêlant amour, mélancolie et nature. À travers des images vibrantes et une musicalité douce, l’auteur nous plonge dans une quête d’amour perdue, mettant en lumière le tourment de l’absence. Ce poème, riche en émotions, continue d’évoquer la complexité des sentiments humains.
Air d’Albanèse :
Déjà l’aurore colore
O rêverie
chérie
Au gré de mes désirs,
Peins-moi, ma
Zélie :
Zéphyrs
Portez-lui mes soupirs,
Et qu’elle en soit attendrie !
Quel tourment que l’absence !
Dès que le jour commence.
Ma peine et mon ennui
Semblent renaître avec lui.
La tourterelle
M’appelle.
Près de ces antres sourds
Je gémis comme elle.
Toujours
Nous contons aux amours
Quelque infortune nouvelle.
Combien sa voix est tendre !
Je me plais à l’entendre :
Ses chants et sa douleur
Ont leur écho dans mon cœur.
La foudre gronde.
Cette onde
S’enfuit avec fracas :
Quelle nuit profonde !
Hélas!
Il semble sous mes pas
Que l’univers se confonde :
Peut-être par
Zélie
Mon ardeur est trahie,
Le ciel en ces moments
Lui rappelle nos serments.
La nue obscure
S’épure…
Mais quels nouveaux accents !
Sous cette verdure
J’entends
La voix de deux amants.
Des soupirs j’entends le murmure.
Quand je meurs de tristesse,
Leur paisible tendresse
Jouit sans nul effroi…
Et la tempête est pour moi.
Déjà l’aurore colore
O rêverie
chérie
Au gré de mes désirs,
Peins-moi, ma
Zélie :
Zéphyrs
Portez-lui mes soupirs,
Et qu’elle en soit attendrie !
Quel tourment que l’absence !
Dès que le jour commence.
Ma peine et mon ennui
Semblent renaître avec lui.
La tourterelle
M’appelle.
Près de ces antres sourds
Je gémis comme elle.
Toujours
Nous contons aux amours
Quelque infortune nouvelle.
Combien sa voix est tendre !
Je me plais à l’entendre :
Ses chants et sa douleur
Ont leur écho dans mon cœur.
La foudre gronde.
Cette onde
S’enfuit avec fracas :
Quelle nuit profonde !
Hélas!
Il semble sous mes pas
Que l’univers se confonde :
Peut-être par
Zélie
Mon ardeur est trahie,
Le ciel en ces moments
Lui rappelle nos serments.
La nue obscure
S’épure…
Mais quels nouveaux accents !
Sous cette verdure
J’entends
La voix de deux amants.
Des soupirs j’entends le murmure.
Quand je meurs de tristesse,
Leur paisible tendresse
Jouit sans nul effroi…
Et la tempête est pour moi.
Au travers de cette œuvre, Dorat nous rappelle que l’amour, même lorsqu’il est empreint de douleur, reste une source indéfectible de beauté et d’inspiration. N’hésitez pas à explorer davantage les créations poétiques de cet auteur pour découvrir la profondeur de ses réflexions sur le cœur humain.