Dans ‘La Vedette’, Léo Ferré dévoile avec brio les dessous du monde du cinéma. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème se distingue par son regard aiguisé sur la célébrité et ses conséquences. À travers des métaphores fortes, Ferré nous entraîne dans un univers où l’illusion est reine et où les sacrifices pour la gloire sont omniprésents. Ce poème reste d’une actualité troublante, reflétant les réalités dérangeantes de la culture médiatique contemporaine.
La vedette qu’étouffe un massif de lilas Signe au bas du programme un puissant hiéroglyphe En jouant du paraphe et dedans toutes griffes Elle se laisse peloter le bout de gras Libérant sa mamelle égouttant ses appas Sacrifiant joyeuse au mythe de Sisyphe Elle roule inlassable en baisers apocryphes Du haut jusques en bas les termes du contrat Le producteur zélé sous d’infimes prétextes Piqué au jeu la fait travailler dans le texte Avaler la syntaxe et recracher les mots Cependant qu’enchaînée à ce piteux lexique Elle lui dit songeant à de futurs boulots « Le cinéma des morts a-t-il un générique? »
En définitive, ‘La Vedette’ nous pousse à réfléchir sur la nature éphémère de la célébrité et ses impacts sur les individus. Pour approfondir votre exploration de Léo Ferré et de ses réflexions sur l’art et la société, n’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres marquantes de cet artiste engagé.