Albert Mérat, poète du 19ᵉ siècle, nous offre dans ‘La Ville’ une réflexion profonde sur l’urbanisation et ses paradoxes. Ce poème évoque la beauté troublante des villes tout en soulignant leurs dangers invisibles. L’œuvre invite les lecteurs à explorer la tension entre la nature et l’essor urbain, confirmant la pertinence de cette thématique dans notre monde contemporain.
Nos coteaux, les plus purs de tous & les plus doux,
Que, n’eût été la Grèce, auraient choisis les faunes,
Au bas de leurs sentiers poudrés de sables jaunes
Ont comme une hydre énorme éparse à leurs genoux.
La Ville nous fascine, étant moins près de nous,
Avec ses tours aussi royales que des trônes ;
Horizontale, bleue & blanche entre les cônes
Des châtaigniers plus verts & des chênes plus roux.
D’ici l’on ne voit rien que les langueurs farouches
Du monstre aux mille bras puissants, aux mille bouches,
Dont le grand soleil d’août ensanglante les yeux.
Elle est plus dangereuse ainsi ; mais, pour nous prendre,
Il faudrait que le ciel fût moins silencieux ;
Il faudrait que le bois ne sût pas nous défendre.
Que, n’eût été la Grèce, auraient choisis les faunes,
Au bas de leurs sentiers poudrés de sables jaunes
Ont comme une hydre énorme éparse à leurs genoux.
La Ville nous fascine, étant moins près de nous,
Avec ses tours aussi royales que des trônes ;
Horizontale, bleue & blanche entre les cônes
Des châtaigniers plus verts & des chênes plus roux.
D’ici l’on ne voit rien que les langueurs farouches
Du monstre aux mille bras puissants, aux mille bouches,
Dont le grand soleil d’août ensanglante les yeux.
Elle est plus dangereuse ainsi ; mais, pour nous prendre,
Il faudrait que le ciel fût moins silencieux ;
Il faudrait que le bois ne sût pas nous défendre.
En conclusion, ‘La Ville’ d’Albert Mérat ouvre une fenêtre sur les enjeux de l’urbanisation. Ce poème nous pousse à réfléchir sur notre relation avec l’espace urbain et à rechercher des refuges dans la nature. N’hésitez pas à découvrir davantage de poèmes d’Albert Mérat ou à partager vos impressions sur cette œuvre.