Le poème ‘Mon Ami le Blanc’ d’Abdelkrim Tabbal est une œuvre fascinante qui parle de l’alliance entre la nature et la spiritualité. À travers des vers chargés d’images poétiques, Tabbal nous invite à un voyage introspectif, où chaque élément naturel devient un symbole de quête et de transcendance. Ce poème s’inscrit dans un contexte littéraire contemporain, où des thèmes comme la spiritualité et la relation à la nature sont de plus en plus explorés.
Une fois
quand mon aile était tendre
et que j’étais juste un embryon, comme atome de lumière
j’ai escaladé ta jambe puis les chaînes de ta poitrine
jusqu’à atteindre la cime de la barbe, le lys
Avec sa neige j’ai fait mes ablutions deux fois
puis j’ai suivi mon vent
en direction du front – le minaret
Je me suis élevé
et dans sa voix j’ai accompli deux génuflexions
puis j’ai porté mon visage
vers le chapelet en prière
et je sois arrivé
Dans sa grotte, j’ai psalmodié l’espace de deux grains
ensuite j’ai erré, sans but
dans le labyrinthe des montagnes
aux abords d’une mer lointaine
entonnant tes roses
par monts
par vaux
et par vents
Si la faim me tenaillait
je me nourrissais des paupières du jasmin
Si mon gosier se desséchait
je puisais l’eau douce du chant
Pour habit, j’avais la cape des étoiles
et pour maison, un nuage d’été
Tel je demeure
quand mon aile était tendre
et que j’étais juste un embryon, comme atome de lumière
j’ai escaladé ta jambe puis les chaînes de ta poitrine
jusqu’à atteindre la cime de la barbe, le lys
Avec sa neige j’ai fait mes ablutions deux fois
puis j’ai suivi mon vent
en direction du front – le minaret
Je me suis élevé
et dans sa voix j’ai accompli deux génuflexions
puis j’ai porté mon visage
vers le chapelet en prière
et je sois arrivé
Dans sa grotte, j’ai psalmodié l’espace de deux grains
ensuite j’ai erré, sans but
dans le labyrinthe des montagnes
aux abords d’une mer lointaine
entonnant tes roses
par monts
par vaux
et par vents
Si la faim me tenaillait
je me nourrissais des paupières du jasmin
Si mon gosier se desséchait
je puisais l’eau douce du chant
Pour habit, j’avais la cape des étoiles
et pour maison, un nuage d’été
Tel je demeure
En conclusion, ‘Mon Ami le Blanc’ nous rappelle l’importance de la nature dans notre cheminement spirituel. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Abdelkrim Tabbal et à partager vos réflexions sur ce beau poème.