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Quand Je Viens en la Ville, et que Seul Je me Voy – Sonnet

Le sonnet ‘Quand Je Viens en la Ville’ de Christophle du Pré est une œuvre profondément émotive qui dépeint le chagrin de la solitude. Écrit au cours de la période de la Renaissance, ce poème illustre la lutte interne de l’auteur face à la perte et la mélancolie qui l’accompagne. Le lecteur est invité à plonger dans un univers où la douleur se mêle à la beauté des mots.
Quand je viens en la ville, et que seul je me voy
Dans la veufve maison, qui me pleure et lamente,
Nous pleurons à l’envi : puis au lieu de l’absente,
Nous plaignons nostre mal les murailles et moy.
Dezolé jusqu’au bout et rongé d’un esmoy,
A mes yeux esplorez tout ce qui se présente
Pour mon cœur martyre, c’est une
Hydre nuizante,
Dont les chefs renaissans me consomment d’effroy.
Mais quand je viens pensif, pour entrer en ma chambre,
C est lors que je n’ay nerf, veine, muscle, ni membre
Qui ne craque du mal qu’on ne peult secourir.
Aussi dy-je, exaltant une chaude fournaize
Les flames de mon dueil, ô
Seigneur qu’il vous plaize
Ou m’oster ma mémoire, ou me faire mourir !
Ce poème nous invite à réfléchir à la profondeur du chagrin et à l’impact de la perte sur notre mémoire. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Christophle du Pré ou à partager vos pensées sur ce texte puissant.
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