Le poème ‘Quatrains’ de Charles Péguy est une exploration émotive du cœur humain, illustrant sa complexité à travers des métaphores puissantes. Écrit au début du 20ᵉ siècle, ce poème demeure pertinent en raison de sa profonde réflexion sur la solitude et l’amour. Péguy, connu pour son engagement social et spirituel, utilise une voix lyrique pour capturer les luttes internes et la quête de paix.
Cœur dur comme une tour,
ô cœur de pierre,
Donjon de jour en jour
Vêtu de lierre.
De tous liens lié
A cette terre, cœur humilié,
Cœur solitaire.
Cœur qui as tant crevé
De pleurs secrets,
Buveur inabreuvé,
Cendre et regrets.
Cœur tant de fois baigné
Dans la lumière,
Et tant de fois noyé
Source première.
cœur laissé pour mort
Dans le fossé,
Cœur tu battais encore,
ô trépassé.
cœur inexploré,
Vaste univers,
Idole dédorée,
Jardin d’hiver.
vase de regret
Plein jusqu’aux bords
Du venin d’un remords
Inespéré…
Ô vieil arbre écorcé,
Rongé des vers,
Vieux sanglier forcé,
Ô cœur pervers…
Cœur qui as tant battu,
D’amour, d’espoir, ô cœur trouveras-tu
La paix du soir…
Cœur dévoré d’amour,
Te tairas-tu, Ô cœur de jour en jour
Inentendu…
Cœur plein d’un seul amour,
Désaccordé, cœur de jour en jour
Plus hasardé…
Tu avais tout pourvu, Ô confident, j
Tu avais tout prévu, provident.
Tu avais tout pourvu.
Fors une fièvre,
Tu avais tout prévu
Fors que deux lèvres…
Tu avais tout pourvu,
Fors une flamme,
Tu avais tout prévu,
Fors une autre âme.
Tu avais fait ton compte, ô
Prévoyant, -‘
Tu n’avais oublié
Qu’un cœur battant…
ô cœur de pierre,
Donjon de jour en jour
Vêtu de lierre.
De tous liens lié
A cette terre, cœur humilié,
Cœur solitaire.
Cœur qui as tant crevé
De pleurs secrets,
Buveur inabreuvé,
Cendre et regrets.
Cœur tant de fois baigné
Dans la lumière,
Et tant de fois noyé
Source première.
cœur laissé pour mort
Dans le fossé,
Cœur tu battais encore,
ô trépassé.
cœur inexploré,
Vaste univers,
Idole dédorée,
Jardin d’hiver.
vase de regret
Plein jusqu’aux bords
Du venin d’un remords
Inespéré…
Ô vieil arbre écorcé,
Rongé des vers,
Vieux sanglier forcé,
Ô cœur pervers…
Cœur qui as tant battu,
D’amour, d’espoir, ô cœur trouveras-tu
La paix du soir…
Cœur dévoré d’amour,
Te tairas-tu, Ô cœur de jour en jour
Inentendu…
Cœur plein d’un seul amour,
Désaccordé, cœur de jour en jour
Plus hasardé…
Tu avais tout pourvu, Ô confident, j
Tu avais tout prévu, provident.
Tu avais tout pourvu.
Fors une fièvre,
Tu avais tout prévu
Fors que deux lèvres…
Tu avais tout pourvu,
Fors une flamme,
Tu avais tout prévu,
Fors une autre âme.
Tu avais fait ton compte, ô
Prévoyant, -‘
Tu n’avais oublié
Qu’un cœur battant…
En conclusion, ‘Quatrains’ nous invite à plonger dans les profondeurs de notre propre cœur et à réfléchir sur nos émotions les plus intimes. Pour découvrir d’autres œuvres touchantes de Charles Péguy, n’hésitez pas à explorer notre collection.