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Sonnet Clxxxii

poésie classique
Le Sonnet Clxxxii de Marc Papillon s’inscrit dans la tradition de la poésie romantique, mettant en lumière la beauté idéale à travers une réflexion sur l’esprit et l’esthétique. Cet hommage à LASPHRISE invite les lecteurs à explorer les thèmes de l’amour, de l’art et de l’admiration, révélant ainsi l’importance de la beauté dans la création littéraire.
LASPHRISE, qui verra ta naifve peinture Au front de ton cher livre où l’honneur est inscrit, Contemplant ton beau chef, le siège de l’esprit, Il te dira gentil, parfaicte créature. Son corps estoit aimable, aimable l’ame pure, Sa figure en fait foy et son divin escrit ; La molle oisiveté sa jeunesse n’éprit, Ains courut (dira-t-il) la superbe avanture. Ce généreux alors baisera ton portraict, Blasmant ton sort ingrat, regrettant ton regret, Et, comme œuvre admiré que dignement on prise, Dedans son cabinet curieux te mettra : Au rang des demy-dieux on te reconnoistra, Ainsi entre les grands tu paroistras, LASPHRISE.
En conclusion, ce sonnet nous pousse à réfléchir sur la façon dont l’art immortalise la beauté et la grandeur. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de Marc Papillon pour plonger davantage dans son univers poétique.
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