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Sonnet Lxvii – Sonnet

Le Sonnet Lxvii d’André Mage de Fiefmelin est une œuvre puissante qui explore les thèmes du naufrage et des malheurs qui jalonnent l’existence humaine. Écrit au cours d’une période où la poésie s’interrogeait sur la condition humaine, ce sonnet met en lumière les luttes internes et les aspirations spirituelles de l’auteur. Fiefmelin, en maître des mots, nous invite à réfléchir sur notre nature, tout en questionnant notre place dans un monde en proie au désespoir.
Ma
Muse en son subject,
Qui trop ample l’estonne, erre comme un naufrage
En la mer des malheurs où court l’humain lignage,
Sans finir son project :
Je n’aurois jamais faict.
Car voulant calculer l’arène d’un rivage
Les fleurs du dous printemps, les feuilles d’un bocage,
Je me trouble en mon ject.
Architecte divin de l’humaine nature,
Qui s’est desnaturee en perdant ta figure,
Guide en ses traicts ma main.
Beny mon humble tasche en la tache contraire
Dont je montre sourcer les maux du genre humain.
Qui peut sans toy bien faire ?
En conclusion, ce poème est une invitation à contempler notre propre cheminement à travers les épreuves de la vie. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres d’André Mage de Fiefmelin pour enrichir votre compréhension de cette voix poétique unique.
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