Le Sonnet XX de Béroalde de Verville est une œuvre fascinante qui explore les thèmes de l’amour et de la souffrance. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème illustre la lutte intérieure du poète face à une passion dévorante. Verville, connu pour sa sensibilité poétique, nous offre une délicate réflexion sur les tourments amoureux qui résonne encore aujourd’hui.
Perdes, froissés, tués cette ame vagabonde,
Qui deslaissant ce jour cherche vostre manoir,
O puissance d’embas si vous avés pouvoir,
Sur les captifs d’amour qui dédaignent ce monde !
Vous espris qui tousjours allés faisant la ronde
A l’entour de nos cœurs, taschans nous décevoir,
Employés les secrets de tout vostre sçavoir,
Pour mettre en mon esprit une peine seconde.
Fuyés espris fuyés, vostre mort, vostre horreur,
Ployé sous les efforts de l’aveugle fureur
Qu’excite dans le sang une rage amoureuse.
Tout vostre vain pouvoir n’a pouvoir sur l’amour,
Je veux donq’ encor voir les douceurs de ce jour,
Flattant en mon malheur ma vie malheureuse.
Qui deslaissant ce jour cherche vostre manoir,
O puissance d’embas si vous avés pouvoir,
Sur les captifs d’amour qui dédaignent ce monde !
Vous espris qui tousjours allés faisant la ronde
A l’entour de nos cœurs, taschans nous décevoir,
Employés les secrets de tout vostre sçavoir,
Pour mettre en mon esprit une peine seconde.
Fuyés espris fuyés, vostre mort, vostre horreur,
Ployé sous les efforts de l’aveugle fureur
Qu’excite dans le sang une rage amoureuse.
Tout vostre vain pouvoir n’a pouvoir sur l’amour,
Je veux donq’ encor voir les douceurs de ce jour,
Flattant en mon malheur ma vie malheureuse.
En conclusion, le Sonnet XX de Béroalde de Verville nous incite à réfléchir sur la nature de l’amour et ses douleurs inhérentes. N’hésitez pas à explorer davantage son œuvre et partager vos impressions sur cette lutte émotionnelle.