Le Sonnet XXXIV d’Abraham de Vermeil est une œuvre riche en émotions et en imageries puissantes. Écrit dans un contexte où l’amour et la beauté sont souvent célébrés, ce poème explore les thèmes d’immortalité et de passion à travers un langage métaphorique. L’auteur, moins connu que ses contemporains, nous rappelle la force des sentiments amoureux et leur capacité à transcender le temps.
Voz yeux plus prompts qu’esdairs, plus subtils que la
[foudre,
Plus beaux que le
Soleil, plus parfaits que les
Cieux :
Plus forts que la nature, et plus grands que les
Dieux,
Sont les bûchers ardents qui me mettent en poudre :
Or pouldre de voz yeux vous me verrez dissouldre
En atomes biaisant par le vuide ocieux,
Puis assembler par sort un rond harmonieux,
Grand monde esdos d’un corps qu’on avoit veu
[resouldre :
Alors tout estonné d’un compagnon si beau,
Ouvrira de regret le
Caos son tombeau,
Et s’ensevelissant perdra vostre mémoire :
Belle, ne craignez point, si mon embrasement
Me peut rendre immortel, un seul embrassement
Vous peut rendre immortelle au monde de ma gloire.
[foudre,
Plus beaux que le
Soleil, plus parfaits que les
Cieux :
Plus forts que la nature, et plus grands que les
Dieux,
Sont les bûchers ardents qui me mettent en poudre :
Or pouldre de voz yeux vous me verrez dissouldre
En atomes biaisant par le vuide ocieux,
Puis assembler par sort un rond harmonieux,
Grand monde esdos d’un corps qu’on avoit veu
[resouldre :
Alors tout estonné d’un compagnon si beau,
Ouvrira de regret le
Caos son tombeau,
Et s’ensevelissant perdra vostre mémoire :
Belle, ne craignez point, si mon embrasement
Me peut rendre immortel, un seul embrassement
Vous peut rendre immortelle au monde de ma gloire.
En conclusion, ce sonnet vous invite à méditer sur le pouvoir de l’amour et les souvenirs qu’il laisse derrière lui. Explorez davantage les œuvres d’Abraham de Vermeil pour découvrir une richesse poétique unique.