Le poème ‘Sonorités’ de Daniel Lacotte nous transporte au cœur d’une exploration poétique où la nature et le cosmos s’entrelacent. À travers des images vibrantes et évocatrices, Lacotte ouvre une fenêtre sur un monde où les galaxies et les insectes cohabitent, révélant la beauté fugace des instants. Écrit à une époque où la poésie contemporaine cherche à rétablir ce lien sacré entre l’homme et l’univers, ce poème nous invite à réfléchir sur notre place dans cet infini.
Chuintements délicats.
Les galaxies balaient l’espace, tandis qu’un insecte percute la planète.
Aux confins du domaine une fière comète s’invite.
En grappes ou en épis, des lueurs rasantes vacillent, se superposent, s’enlacent puis s’enlisent.
Elles s’agrippent, miroitent et flamboient pour peindre le volume d’un infini mouvement drapé d’ombres odorantes.
Jaillie des plus lointains silences, l’onde porte un dernier pinceau de matière en fusion.
Transis de froid, nos doigts suivent sur l’horizon les derniers sursauts de l’harmonie.
Comme des algues ébouriffées surgies des entrailles de la terre, un rideau de peupliers s’accroche aux langues effilées des nuages.
Elles caressent le temps d’un tendre battement pour mieux apaiser l’ultime fureur du feu crépusculaire.
Alors, d’un geste expert l’astre affûte son ambitieux destin.
Son ultime déclin.
Savamment maîtrisée, une douce fuite s’annonce.
Attelés à la même charrue, terre et soleil enfantent un céleste courroux associé aux bribes craintives du lendemain.
Nos mains saisissent la saveur de la vie qui rôde.
Les galaxies balaient l’espace, tandis qu’un insecte percute la planète.
Aux confins du domaine une fière comète s’invite.
En grappes ou en épis, des lueurs rasantes vacillent, se superposent, s’enlacent puis s’enlisent.
Elles s’agrippent, miroitent et flamboient pour peindre le volume d’un infini mouvement drapé d’ombres odorantes.
Jaillie des plus lointains silences, l’onde porte un dernier pinceau de matière en fusion.
Transis de froid, nos doigts suivent sur l’horizon les derniers sursauts de l’harmonie.
Comme des algues ébouriffées surgies des entrailles de la terre, un rideau de peupliers s’accroche aux langues effilées des nuages.
Elles caressent le temps d’un tendre battement pour mieux apaiser l’ultime fureur du feu crépusculaire.
Alors, d’un geste expert l’astre affûte son ambitieux destin.
Son ultime déclin.
Savamment maîtrisée, une douce fuite s’annonce.
Attelés à la même charrue, terre et soleil enfantent un céleste courroux associé aux bribes craintives du lendemain.
Nos mains saisissent la saveur de la vie qui rôde.
En conclusion, ‘Sonorités’ de Daniel Lacotte est une célébration de la vie et du cosmos à travers des métaphores puissantes et une fluidité lyrique. Laissez-vous inspirer par la richesse de ses vers et n’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur talentueux. Partagez vos pensées sur ce poème avec d’autres passionnés de poésie.