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Tel J’accompare au Grief Mal que J’endure

poésie classique
Le poème ‘Tel J’accompare au Grief Mal que J’endure’ de Marc Claude de Buttet nous plonge au cœur des tourments amoureux. Écrit à une époque où l’expression des sentiments était souvent sublimée par la métaphore, ce poème est un puissant témoignage des douleurs liées à l’amour non réciproque ou éloigné. Découvrez comment Buttet utilise des images évocatrices pour capturer les nuances du cœur humain.
Tel j’accompare au grief mal que j’endure, Et au travail qu’Amour me forge, et forge, Ce tant subtil et tant mignon horloge Qui pend doré à ta chaste ceinture. De dent, en dent, il roue sa mesure, Et de penser, en penser je me loge ; Lui doux criquant tousjours marche, et déloge, Mon cueur débat contre ma peine dure. Mais le petit d’un mesuré séjour, Ne peut durer qu’une nuit, et un jour, Loin de ta main, plus qu’Archimedienne : Et sans te voir et jamais séjourner, Mon long travail ne cesse de tourner, Faisant son jour, mon éternelle peine.
Ce poème incite à réfléchir sur les complexités du désir et de la douleur que l’on endure par amour. N’hésitez pas à partager vos impressions sur cette œuvre intemporelle ou à explorer d’autres poèmes de Marc Claude de Buttet.
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