‘Une Femme à Aimer comme On Aimerait Revivre Après la Mort’ est un poème poignant d’Abdelmajid Benjelloun qui révèle les complexités de l’amour et de la mortalité. Écrit dans une période où la poésie contemporaine cherche à explorer des thèmes profonds et souvent controversés, ce poème demeure significatif pour sa capacité à toucher le cœur des lecteurs par ses réflexions sur l’existence et les liens humains.
Je ne suis que le brouillon de moi-même.
Le propre est chez
Dieu.
L’âme est un chaos de lumière.
Dieu a dû se révéler aux premiers hommes par le rêve.
Je suis dans le monde et je suis en moi en même temps : est-il géométrie plus belle ?
Chaque mot est une stupéfaction de la vérité.
Sur un coin tranquille du futur, nous mourons tous.
Modestement.
Mourir, avoir un petit sommeil d’avance sur les autres.
Il y a des liens mystérieux entre le mot et le sens.
Lorsque le mot est trop fort, il n’y a presque pas de sens.
Tenez par exemple la mort.
J’ai toujours vu l’orgasme comme une levée fantastique d’oiseaux vers un horizon fermé.
La femme est une trouvaille de l’amour.
Par moments, je me surprends à penser que le mot a son esprit incorporé.
Et si les étoiles n’étaient que des baisers perdus, parmi tous les baisers que se donnent les amoureux !?
Dans les ruelles, le parfum des femmes est superbe car il ressemble à un cri.
C’est sûrement mal réveillé, comme toujours, que je mourrai.
Très souvent, la vérité ne triomphe que lorsqu’elle n’est pas annoncée.
Le regard parfait, c’est celui que les choses portent sur nous.
Je ne serai pas célèbre, je ne serai pas docteur, aucune femme ne se suicidera d’amour pour moi, aucune rue ne portera mon nom, je n’écrirai pas de livres, on n’écrira rien
sur moi, on ne se souviendra pas de moi, ma vie sera dérisoire, mais, au moins, j’aurai mon nom sur ma tombe.
Mon émeutière, ma surveillante évasive de nuptialité, quand mettrons-nous le rire dans notre désir ?
Une jeune fille marche dans sa danse endormie et déjà dans une averse de caresse, et définitivement dans une entaille de chant.
Je voudrais plaire à son parfum.
Je voudrais rassurer son bonheur.
Je voudrais sa fleur rapide d’argile.
Le propre est chez
Dieu.
L’âme est un chaos de lumière.
Dieu a dû se révéler aux premiers hommes par le rêve.
Je suis dans le monde et je suis en moi en même temps : est-il géométrie plus belle ?
Chaque mot est une stupéfaction de la vérité.
Sur un coin tranquille du futur, nous mourons tous.
Modestement.
Mourir, avoir un petit sommeil d’avance sur les autres.
Il y a des liens mystérieux entre le mot et le sens.
Lorsque le mot est trop fort, il n’y a presque pas de sens.
Tenez par exemple la mort.
J’ai toujours vu l’orgasme comme une levée fantastique d’oiseaux vers un horizon fermé.
La femme est une trouvaille de l’amour.
Par moments, je me surprends à penser que le mot a son esprit incorporé.
Et si les étoiles n’étaient que des baisers perdus, parmi tous les baisers que se donnent les amoureux !?
Dans les ruelles, le parfum des femmes est superbe car il ressemble à un cri.
C’est sûrement mal réveillé, comme toujours, que je mourrai.
Très souvent, la vérité ne triomphe que lorsqu’elle n’est pas annoncée.
Le regard parfait, c’est celui que les choses portent sur nous.
Je ne serai pas célèbre, je ne serai pas docteur, aucune femme ne se suicidera d’amour pour moi, aucune rue ne portera mon nom, je n’écrirai pas de livres, on n’écrira rien
sur moi, on ne se souviendra pas de moi, ma vie sera dérisoire, mais, au moins, j’aurai mon nom sur ma tombe.
Mon émeutière, ma surveillante évasive de nuptialité, quand mettrons-nous le rire dans notre désir ?
Une jeune fille marche dans sa danse endormie et déjà dans une averse de caresse, et définitivement dans une entaille de chant.
Je voudrais plaire à son parfum.
Je voudrais rassurer son bonheur.
Je voudrais sa fleur rapide d’argile.
Ce poème nous pousse à contempler notre propre existence et les relations qui nous définissent. Nous vous encourageons à explorer davantage les œuvres d’Abdelmajid Benjelloun et à partager vos réflexions sur ce poème captivant.