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Soupirs du Minotaure

Soupirs du Minotaure

Dans le labyrinthe de nos existences tissées,
Où chaque choix mène à une porte fermée,
Il est un soupir qui résonne, profond et léger,
Celui du Minotaure, égaré, cherchant à aimer.

Naviguant entre les ombres de ces murs sans fin,
Le monstre au cœur tendre pleure son destin.
D'un souffle, il convoque les esprits de l'ancienne terre,
Demandant pourquoi la solitude est sa seule partenaire.

Au fil des couloirs, chaque pas est une énigme,
Une quête pour l'amour, dans ce labyrinthe intime.
Il cherche une sortie, un rayon de lune à suivre,
Un fil d'Ariane pour l'aider à vivre.

Les étoiles se penchent pour écouter sa chanson,
Un hymne à la douleur, au désir, à la passion.
Car même le cœur d'une bête enfermée dans le noir,
Peut désirer la lumière, l'espoir.

Écho d'une solitude qui se lie à l'universel,
Son histoire est la nôtre, puissante et éternelle.
Dans le labyrinthe, nous sommes tous des chercheurs,
Des amants, des guerriers, des porteurs de douleur.

Chaque mur est bâti de nos peurs et regrets,
Chaque porte fermée, un rêve qu'on rejette.
Mais le Minotaure nous enseigne l'endurance,
Franchir chaque obstacle avec assurance.

Le temps tourne les pages de ce mythe ancien,
Et dans la danse des siècles, rien n'est tenu en vain.
Car même le monstre, dans sa cage de pierre,
Trouve un but, une raison, une lumière éphémère.

Il nous parle de la force trouvée dans la fragilité,
Du courage de chercher la vérité dans la beauté.
De l'amour qui persiste, qui bat sous la poitrine,
Même quand la nuit est dense, la route incertaine.

Ainsi, dans nos vies tracées de labyrinthes complexes,
Où chaque décision marque nos pas annexes,
Le soupir du Minotaure nous rappelle,
Que chaque instant vécu peut être éternel.

Nous sommes faiseurs de mythes, d'histoires entrelacées,
Sur le métier du temps, nos âmes sont tissées.
Le monstre en nous pleure, aime, et aspire,
À trouver dans le labyrinthe, un chemin qui inspire.

Car la beauté se cache dans les fragments brisés,
Dans les soupirs des monstres, dans nos pensées.
Le Minotaure, seul, avec sa douleur à porter,
Nous montre qu'il y a toujours plus à chercher.

Il n'est pas juste un être de mythologie ancienne,
Mais un symbole vivant de la quête humaine.
Pour l'amour, la vérité, la liberté, l'unité,
Dans les dédales de notre humanité.

Et quand le dernier mur s'effondrera,
Quand la porte s'ouvrira sur l'au-delà,
Peut-être comprendrons-nous, en fin de compte,
Que le labyrinthe était notre monde, notre mont.

Que chaque souffle, chaque larme, chaque rire,
Faisait partie de ce grand désir.
De vivre pleinement, d'aimer librement,
De chercher la lumière, ardemment.

Alors, écoutons les soupirs du Minotaure,
Ces appels profonds qui résonnent sans égard.
Ils sont le miroir de notre propre quête,
Dans le labyrinthe de la vie, notre conquête.

Pour finir, souvenons-nous de ce mythe grégorien,
Comme d'une boussole, dans notre voyage terrien.
Pour trouver notre voie, notre propre lumière,
Dans les méandres de l'existence, notre univers.

Soupirs du Minotaure, chants d'humanité,
Nos cœurs en résonance, cherchent l'éternité.
Dans le labyrinthe de la vie, trébuchant, nous avançons,
Guidés par les étoiles, et nos propres chansons.

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