Murmures du Soir
Dans le silence étoilé du soir,
S'élèvent les murmures, espoirs tissés d'ivoire,
La lune, telle une muse suspendue dans le noir,
Veille sur les rêves, éclaire notre histoire.
Sous son regard, les ombres dansent,
Chaque forme un poème, une cadence,
La nuit, toile de l'existence,
Révèle des secrets, sans une once d'ambivalence.
L'aube attend, patiente et sage,
Derrière le voile sombre, l'orée du voyage,
Mais dans ce moment, toute magie engage,
Les âmes à voyager sans équipage.
Les étoiles, guides lumineux dans l'infini,
Chantent en chœur, un hymne bâti,
Sur les notes de l'univers, un doux bruit,
Qui éveille l'esprit, le cœur nourri.
Les pensées vagabondent, libres et sauvages,
Sur le chemin de l'encre, page après page,
Les mots se posent, témoins d’un autre âge,
Porteurs de sagesse, de rage et de courage.
Dans le reflet d'un ruisseau, miroir de la lune,
Se dessinent les contours d'une dune,
Où le vent murmure des runes,
Des secrets anciens, fortune ou infortune.
Les arbres, en sentinelle, veillent au chemin,
Leurs branches, comme des mains,
Tendent vers le ciel, tissant demain,
Dans un murmure éternel, le destin des humains.
Le silence est un compagnon, un guide précieux,
Il parle à ceux qui écoutent, ouvre des cieux,
Dans cet espace sacré, tout devient merveilleux,
Les couleurs plus vives, les sensations, un feu.
Les rêves s'entrelacent, créant des mondes nouveaux,
Où l'impossible n'est que le reflet d'un doute trop serein,
Là où la beauté naît du chaos, pure comme l'eau,
Offrant à l'aurore, le portrait d'un matin plein.
Le poète, artisan de l'invisible, tisse,
Avec des mots, des ponts, là où le vide grésille,
Capturant l'essence même de la brise,
Pour en faire un écho, une quête qui frétille.
Dans la nuit, chaque étoile devient un rêve,
Chaque rêve, un monde, sans trêve,
Où chaque âme peut librement s'élever,
Et dans les murmures du soir, se trouver.
La vie, un tissu de moments éphémères,
Est une œuvre d'art, complexe et singulière,
Chaque expérience, chaque douleur, chaque prière,
Nous façonne, nous transforme, lumière ou poussière.
Alors que l'aube effleure l'horizon,
Dans son sillage, une promesse, une chanson,
Que chaque jour soit un renouveau, une passion,
Un voyage au cœur de soi, une révélation.
Le murmure du soir nous enseigne,
La valeur du silence, la beauté du règne,
Des instants justes et éphémères, qui saignent,
Les couleurs d'un monde, où l'amour même peine.
Ainsi, chaque nuit, sous la veille bienveillante de la lune,
S'écrit une ode à la vie, complexe et opportune,
Où le poète, à travers le voile nocturne, dessine,
Un univers où chaque mot est racine.
Murmures du soir, musique de l'âme,
Dans ton étreinte, le monde se pâme,
Éclaire nos pas, rends-nous l'infâme,
Beauté d'exister, dans l'ombre qui réclame.
Que chaque cœur qui bat, dans l'obscurité, écoute,
Les murmures du soir, douceurs en déroute,
Guidés par la lune, nous suivons la route,
De notre essence, dans l'univers, la goutte.
Ainsi s'achève ce voyage, dans l'écrin de la nuit,
Où chaque mot est un phare, qui luit,
Dans l'obscurité, un chemin qui suit,
Les murmures du soir, l'âme qui fuit.
Que cette ode inspire, au-delà des étoiles,
Une réflexion sur la vie et ses toiles,
Sur l'art de vivre, les rêves que l'on étale,
Dans l'éternité, le murmure d'une finale.