Dans la quête incessante de ce qui est vrai, nous naviguons entre ombres et lumières, entre le tangible et l’évanescent. La réalité, ce spectre énigmatique, se dévoile parfois, en costume de vérité, parfois, masque sur le visage, se joue de nos certitudes. Qu’est-ce qui, vraiment, est réel ? Ce poème se veut une réflexion poétique sur cette dualité, un voyage dans les méandres de notre perception délicate.
Dans le miroir d’argent de l’aube qui se lève,
L’esprit se cogne aux reflets des illusions
Où le monde apparaît comme un doux rêve,
Une symphonie tissée d’échos et de frissons.
La réalité s’invite, vêtue de velours,
Elle danse, elle chavire, elle se joue des formes,
Un murmure à l’oreille des amantes et des fauves,
Flottant entre l’ombre et l’aube qui déforme.
Les étoiles, ces lucioles de nos pensées,
Volent en éclats, entre ciel et terre, dans l’instant,
Un savoir caché, un fil de vérité
D’infimes poussières, d’un univers flottant.
Et donc, que sommes-nous, êtres évanescents,
Fioles de perceptions, des ombres errantes,
À la recherche du vrai, du constant, du vivant,
Notre cœur, une boussole, envers l’important.
S’agit-il d’un mirage, d’une fusion de rêves,
Ou bien d’un reflet du monde en quête d’âme ?
Chaque instant, éphémère, tisse la trame,
D’une réalité, enivrée d’illusions sans trêve.
Ainsi marchons, humbles, le long de ce chemin,
Où le réel se farde de couleurs variées,
Cherchant encore ce savoir sur le destin,
La vérité, parfois, simple fanfaronnade.
Mais l’esprit, en proie au doute et aux vagues,
Tisse une étoffe fragile d’instants volés,
Sachant dorénavant que le vrai, parfois, est vague,
Et que vivre, c’est danser sur cette réalité déployée.
Dans cet équilibre précaire entre perception et vérité, nous découvrons que nos expériences façonnent notre compréhension du monde. La réalité se transforme, évolue, telle une toile en constante réinvention, nous invitant à nous interroger sans cesse sur ce qui nous entoure et sur ce que nous sommes. Sommes-nous des explorateurs de l’invisible, cherchant à déchiffrer un labyrinthe sans fin ?
