Le temps, ce fugace compagnon, s’écoule sans relâche, emportant avec lui les instants précieux et les souvenirs chéris. Dans le grand livre de nos vies, chaque page tournée laisse une empreinte, mais il nous reste à déchiffrer le message de cette mélancolie douce-amère. Ce poème est une ode à cette fuite inexorable, aux moments qui se glissent entre nos doigts comme du sable de mer, et qui nous invitent à savourer chaque seconde.
Le pendule tisse son ombre sur le miroir,
Chaque battement murmure un adieu discret,
Les éclats de rire, frissons de l’histoire,
S’évanouissent lentement, un fil léger.
Sous le ciel doré où le soleil s’incline,
Les heures s’étirent, songes de lucidité,
Chaque instant guette, à la croisée divine,
Les promesses d’hier se teintent de mélancolie.
Les fleurs éclosent et se fanent en silence,
Dans le jardin des rêves, où le temps se faufile,
Les souvenirs s’entrelacent dans la danse,
D’un souffle fugace, d’une brise fragile.
Comme la rive embrassée par les vagues,
Nos âmes se frôlent, pétrie d’éphémère,
Et chaque regard porté sur le déclin,
Souffle une douceur amère sur notre lumière.
Écoutons la nuit qui chuchote des refrains,
Le chant des étoiles, échos du passé,
Chaque instant qui file, un grain de chagrin,
Nous rappelle que vivre, c’est s’apprivoiser.
Alors, prenons le temps de cueillir l’instant,
Dans le jardin secret de notre cœur battant,
La fugacité, un paradoxe vibrant,
Un appel à aimer, à toucher le présent.
En somme, le temps, à la fois maître et complice, nous enseigne la valeur de chaque souffle partagé, de chaque silence habité. Il nous pousse à embrasser l’éphémère, à savourer le précieux ici et maintenant. Car si le temps passe, il nous reste toujours cette beauté à découvrir dans l’instant, cette vérité à célébrer : vivre pleinement, c’est se laisser porter par le flot du moment tout en tissant nos rêves dans la trame de nos jours.