La vie s’écoule telle une rivière insaisissable, glissant doucement entre nos doigts, imperturbable et pourtant si précieuse. Alors que les saisons se succèdent, le temps nous rappelle sa nature éphémère, un doux murmure dans le bruissement des jours. Ce poème invite à méditer sur cette fragilité, à ressentir chaque instant comme un trésor, à apprécier la beauté de cette fugacité qui fait de chaque moment une œuvre d’art, un éclat de lumière dans le vaste tableau de notre existence.
Dans le jardin des heures qui s’épanouissent,
Les bourgeons d’un matin, tendres et frémissants,
Nous rappellent, déjà, que le temps se glisse,
Comme l’eau des rivières, dans un flot incessant.
Le doux parfum des roses, comme un souvenir,
Flotte dans l’air léger, emporté par le vent,
Chaque pétale qui tombe, un au revoir à vivre,
Un instant qui s’éteint, comme un rêve mouvant.
Les ombres des arbres s’allongent lentement,
Tandis que le ciel rougit aux feux du couchant,
Nous contemplons le jour qui s’incline, flottant,
Chaque seconde chérie, un présent éclatant.
Ô temps, doux maître, avec ta danse lente,
Tu tisses nos histoires, nos joies, nos chagrins,
Chaque rire, chaque larmes, un fil qui s’invente,
Dans la trame des âges, un destin humain.
Alors, savourons ces instants suspendus,
Car la vie est un goût, une saveur furtive,
Comme un fruit qu’on croque, aux couleurs infinies,
Célébrons le présent, cette lumière vive.
La fugacité du temps nous enseigne l’importance de chaque instant, une douce invitation à vivre pleinement, à savourer chaque sourire, chaque étreinte. En nous rappelant que le temps ne s’arrête jamais, nous apprenons à chérir ces moments précieux, à les transformer en souvenirs lumineux, et à embrasser la beauté de la vie dans son impermanence. Car au fond, c’est dans cette éphémère danse que se dévoile la véritable essence de notre humanité.
