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La Nuit des Gobelins Farceurs

La Veille d’Halloween

Illustration de La Veille d'Halloween

Dans un petit village baigné par les couleurs dorées de l’automne, l’excitation flottait dans l’air tel un doux parfum sucré. Ce jour-là, les enfants se retrouvaient pour célébrer la veille d’Halloween, une nuit où les esprits espiègles dansaient à la lumière des lanternes. Au cœur de ce tumulte joyeux, une joyeuse bande de petits amis s’affairait, chacun avec des sourires éclatants et des rires effervescents qui résonnaient comme une mélodie enchantée.

« Regardez ce que j’ai trouvé ! » s’écria Léa, levant haut sa lumière en forme de citrouille, ornée de gravures effrayantes. « Pensez-vous qu’elle pourra effrayer les monstres ? » Les autres enfants éclatèrent de rire, les yeux pétillants d’imagination. « Tu sais bien que les monstres n’existent pas ! » répondit Tom, sa voix pleine d’assurance. Mais en parlant ainsi, tous ressentaient la légère frisson d’excitation que leur apportait la magie de la soirée.

Les maisons du village, décorées de toiles d’araignée, de fantômes en papier et de citrouilles illuminées, avaient un air festif. Du jardin de Monsieur Grégoire, on pouvait entendre des chants joyeux et des éclats de rire. « Il faut que notre costume soit le plus effrayant possible ! » lança Max, avec des yeux brillants, tandis qu’il ajustait son masque de monstre.

« Mais je préfère être une fée ! » rétorqua Alice en tournant autour de son tutu scintillant. « Une fée qui jette des sorts pour rendre la nuit encore plus magique ! » Son enthousiasme contagieux fit sourire tous ses amis.

Les préparatifs allaient bon train. Les enfants découpaient des étoiles en papier pour décorer le ciel de leur village. « Imaginez, des étoiles qui brillent encore plus fort cette nuit-là ! » proposa Léa, le regard rêveur. « Peut-être que les gobelins viendront aussi les admirer ! »

En parlant des gobelins, une question surgit dans l’esprit de tous. « Vous croyez qu’ils existent vraiment ? » demanda Thomas, le visage soudain sérieux. « J’ai entendu dire qu’ils se réveillent chaque nuit d’Halloween pour jouer des tours aux villageois ! » Les rires s’étranglèrent et une légère appréhension se mêla à l’excitation ambiante.

« Quoi qu’il en soit, nous devons être prêts ! » déclara Max, tentant de calmer l’atmosphère. « Amusons-nous avant que la nuit ne tombe. »

Alors que le soleil commençait à se coucher, projetant des ombres dansantes sur les pavés, les enfants se mirent à sculpter des citrouilles, créant de drôles de visages qui semblaient presque prendre vie sous leurs mains agiles. Les rires fusaient, et bientôt, les lumières des lanternes commençaient à scintiller comme des étoiles sur terre.

« Vous pensez vraiment qu’on verra les gobelins ce soir ? » demanda timidement Alice, avec un sourire et une lueur d’excitation dans les yeux. Chacun regarda la nuit qui s’annonçait, se demandant ce que l’aventure leur réservait, en se promettant de rester ensemble, peu importe ce qui pourrait se passer.

Finalement, quand la lune se leva, baignant le village d’une lumière douce et mystérieuse, les enfants, main dans la main, se sentirent prêts à plonger dans l’inconnu de la nuit d’Halloween.

La Légende des Gobelins Farceurs

Illustration de La Légende des Gobelins Farceurs

Dans le petit village de Luneville, à l’approche d’Halloween, l’excitation flottait dans l’air comme les feuilles d’automne. Les enfants, armés de pinceaux et de citrouilles, transformaient leurs maisons en véritables œuvres d’art effrayantes. Mais alors qu’ils décoraient, une rumeur mystérieuse s’était répandue parmi eux. Une légende, qu’ils avaient longtemps oubliée, refaisait surface.

« Vous savez ce qu’on dit au sujet des gobelins farceurs ? » commença Clara, ses yeux pétillants de fascination. « Ils ne se réveillent que pour Halloween, pour semer le trouble dans notre petit village ! »

Les autres enfants, Amine, Lucas et Zoé, se rapprochèrent, captivés par l’histoire que Clara était sur le point de leur narrer. « Il est dit qu’ils se cachent dans les ombres des grands chênes et qu’ils adorent jouer des tours aux villageois gourmands et trop sérieux, » continua-t-elle, sa voix presque un murmure, comme si elle craignait d’attirer l’attention de ces esprits farceurs.

Amine, intrigué, demanda : « Mais qu’est-ce qu’ils font, exactement ? »

Clara hocha la tête, ses mèches scintillant sous la lumière crépusculaire. « Oh, il y a des histoires de portes qui claquent toutes seules, de lanternes qui s’éteignent quand on s’approche, et même de bonbons qui disparaissent juste sous les yeux des enfants! »

Lucas, le plus courageux du groupe, afficha un sourire malicieux. « Et si nous allions à leur rencontre ce soir ? Après tout, ce sont juste des farceurs ! »

Un frisson d’excitation parcourut leur échine à cette seule pensée. Mais Zoé, plus prudente, rétorqua : « Et s’ils sont vraiment en colère ? On ne sait jamais ce qui peut arriver, surtout la nuit d’Halloween ! »

Clara, déterminée, rétorqua : « Nous devons savoir si la légende est vraie ou pas. Nous pourrions même les aider à faire des farces ! Imaginez, nous pourrions devenir leurs amis! »

Ainsi, avec la promesse d’aventures palpitantes en tête, les enfants se mirent à planifier leur expédition nocturne. Ils décidèrent de se retrouver près du vieux chêne, réputé pour être le repaire des gobelins. En abordant la nuit, la lune émettait une douce lumière argentée, enveloppant les contours du village d’une atmosphère mystique.

En attendant l’arrivée de la nuit, Clara et ses amis décidèrent de préparer quelques bonbons en guise de paix, pour adoucir le cœur des farceurs potentiels. « Si nous les frappons avec un peu de douceur, peut-être qu’ils seront moins enclin à jouer des tours, » suggéra-t-elle, tout en remplissant un seau en bois de douceurs sucrées.

Alors que les ombres s’étiraient, le groupe s’avança vers le chêne majestueux. Le vent murmura des avertissements à travers les branches, mais leur courage les poussait à aller de l’avant. « Prêts ? » murmura Amine, le cœur battant d’excitation.

Ensemble, ils hochèrent la tête, prêts à dévoiler la vérité derrière la légende. Soudain, un éclat de rire éclatant résonna dans l’obscurité. Était-ce le rire des gobelins farceurs, ou simplement le fruit de leur imagination ? Les enfants se regardèrent, à la fois excités et un brin inquiets, mais déterminés à poursuivre leur quête.

Il était temps d’affronter les mystères d’Halloween, et peut-être, de découvrir que la magie n’était jamais très loin.

La Nuit des Sorties

Illustration de La Nuit des Sorties

Alors que le soleil se cachait lentement derrière les collines, le petit village s’imprégnait d’une douce et mystérieuse obscurité. Les lampions scintillaient comme des étoiles sur le porche des maisons décorées, et l’air était chargé de l’odeur sucrée des bonbons. Les enfants, déguisés en monstres, sorcières et fées, étaient prêts pour l’aventure qui les attendait.

« Regardez comme la nuit est belle ! » s’exclama Lucie, tout en ajustant son chapeau de sorcière. Elle était entourée de ses amis, Max, Thomas et Julie, qui partageaient tous une impatience palpable. Les histoires sur les gobelins farceurs résonnaient encore dans leurs têtes, les rendant encore plus audacieux.

« T’as entendu ce qu’on dit ? » demanda Max, ses yeux pétillants d’enthousiasme. « Les gobelins sortent la nuit d’Halloween ! Ils adorent faire des farces ! »

« Et surtout, ils adorent les bonbons ! » ajouta Julie, en tirant sur le bras de Thomas pour l’amener à l’extérieur. « On devrait partir à la chasse tout de suite avant qu’ils ne nous prennent tous les meilleurs ! »

Le groupe se mit en marche, sillonnant les rues illuminées par la lueur des lanternes. Leurs rires résonnaient dans l’air frais, chaque pas les rapprochant d’un monde féérique où tout semblait possible. Tandis qu’ils avançaient, Lucie lança : « J’ai une idée, pourquoi ne pas nous raconter une histoire sur les gobelins pendant que nous cherchons des bonbons ? »

« Oui, une histoire ! » encouragea Thomas, son imagination s’emballant à l’idée d’une rencontre avec l’énigmatique créature des légendes. « Je commence ! »

« Il y a longtemps, dans une forêt lointaine, vivaient des gobelins farceurs. Ils aimaient jouer des tours aux voyageurs… », commença Thomas, sa voix empreinte d’un mystère envoûtant. Les enfants l’écoutaient attentivement, leurs esprits s’émerveillant à chaque mot.

« Mais un jour, un groupe d’enfants courageux décida de mener l’enquête. Ils étaient déterminés à découvrir si les rumeurs étaient vraies ! » continua-t-il, sa voix s’élevant avec passion.

« Et alors ? Que s’est-il passé ensuite ? » demanda Lucie, impatiente, tandis que le bruit de leurs pas résonnait sur le pavé humide de la rue. Leurs cœurs battaient à l’unisson avec le rythme de l’histoire.

« Ils ont découvert que les gobelins n’étaient pas si terrifiants. Au contraire, ils étaient très amusants et aimaient partager leurs bonbons avec les enfants ! » répondit Thomas, glissant un sourire mystérieux sur son visage.

Le souvenir de cette légende éveilla en chacun d’eux un sentiment d’aventure, et leur enthousiasme ne cessa de grandir. À mesure qu’ils parcouraient le village, ils découvraient des décorations effrayantes mais joyeuses, leurs rires se mêlant à la magie ambiante de la nuit.

« Regardez cette maison ! Elle est couverte de toiles d’araignées ! C’est parfait pour une farce de gobelin ! » s’exclama Lucie, pointant du doigt une demeure ornée comme un véritable tableau d’Halloween.

« Alors, en route pour la chasse aux bonbons et les gobelins ! » lança Max, et d’un coup, toute l’équipe se mit à courir, rires et cris mélodieux résonnant dans la nuit.

Au fur et à mesure qu’ils bondissaient d’une maison à l’autre, racontant des histoires et amassant des friandises, ils sentaient une présence étrange autour d’eux. Qui sait quel mystère les attendait dans l’obscurité ? Les enfants étaient sur le point de vivre une expérience inoubliable, une aventure mêlée de rires, de frissons et de surprises, là où se croisaient réalité et légende.

Et alors qu’ils s’élançaient à pleine vitesse vers une étoile scintillante dans le ciel nocturne, un léger bruit se fit entendre derrière eux, un écho de rires malicieux se mêlant à leur excitation…

Une Surprise Étrange

Illustration d'une surprise étrange

Dans la nuit sombre d’Halloween, alors que la lune lançait ses éclats argentés sur le chemin, les enfants du village, excités par leurs récoltes de bonbons, prenaient un moment pour discuter. Ils s’étaient installé sur une vieille souche d’arbre, entourés de lanternes aux visages grincheux, quand un éclat de rire mystérieux retentit derrière eux. Étrangement, ce n’était pas le rire d’un enfant. Des frissons parcoururent l’échine de Sophie, la plus jeune du groupe, qui murmura, les yeux écarquillés :

« Vous avez entendu ça ? »

Max, plus téméraire, haussant les épaules, répondit en riant :

« Ce sont sûrement les gobelins dont parlait le vieux monsieur de la place. Ils aiment faire des farces la nuit d’Halloween ! »

Mais avant qu’il n’ait terminé sa phrase, une des portes de la maison voisine s’ouvrit brusquement, à croire qu’une main invisible l’avait poussée. Les enfants échangèrent des regards inquiets. Cela ne ressemblait pas à une farce innocente. Ils s’approchèrent avec précaution, la curiosité l’emportant sur la peur.

« Allez, on doit voir ce qui se passe ! » insista Lucas, avec une lueur de défi dans les yeux.

Alors qu’ils s’avancèrent vers la porte, un souffle glacé passa à leurs côtés, suivi d’un éclat de rire qui semblait flotter dans l’air. C’était un rire chantant, presque enjoué, résonnant entre les arbres. Ils frissonnèrent, mais, inchangés, ils continuèrent. À chaque pas, ils pouvaient entendre des bruits étranges : des éclats de verre, des chuchotements, et ce rire qui semblait danser autour d’eux.

Soudain, un léger mouvement attira leur attention. Une porte en bois, ornée de décorations d’Halloween, se mit à se fermer lentement. Il n’y avait pourtant personne à l’intérieur, du moins c’est ce qu’ils croyaient. Sophie, à la fois intriguée et effrayée, se pencha pour regarder à l’intérieur. « Je parie qu’il y a quelque chose de bizarre là-dedans ! » murmura-t-elle, sa voix à peine audible.

« Peut-être des bonbons magiques ? » ajouta Max, essayant de détendre l’atmosphère.

Les enfants décidèrent d’oser, poussant la porte qui s’ouvrit avec une lenteur presque théâtrale. À l’intérieur, une pièce sombre se dévoila, remplie de toiles d’araignées et de vieux meubles. Au milieu, une grande table était garnie de sucreries. Mais chaque fois qu’un enfant s’approchait, une porte située au fond de la pièce cliquetait, se fermant avec un bruit sourd, comme si elle contestait leur venue.

« C’est trop bizarre ! » s’écria Lucas, tandis que des éclats de rire résonnaient de plus en plus près, comme si une petite troupe de farceurs invisibles s’amusait à leurs dépens.

« Ne partez pas, les amis ! » tomba en jetant un coup d’œil à la pièce. « Il faut découvrir d’où viennent ces rires ! »

Encouragés par leur éclatante bravoure, ils continuèrent d’explorer la pièce, lorsque tout à coup, le vent se leva, faisant vibrer les fenêtres et créant une atmosphère encore plus mystérieuse. Parallèlement, des ombres dansaient sur les murs, comme si des créatures invisibles les épiaient. Les enfants se regardèrent, le cœur battant, prêts à affronter ce qui pourrait se cacher dans l’obscurité.

Et alors qu’ils se retrouvaient face à ce mystère, un murmure dans la pénombre attira leur attention, leur donnant l’impression que la réponse, aussi bizarre soit-elle, n’était pas loin de se révéler…

La Rencontrée avec les Gobelins

Illustration de La Rencontrée avec les Gobelins

Dans l’obscurité légère qui enveloppait le petit village, un parfum de mystère flottait dans l’air. Clara, Lucas et Timéo continuèrent leur périple, fascinés par les bruits étranges qui résonnaient au fond du bois mystérieux. Les feuilles craquaient comme si elles chuchotaient des secrets oubliés, tandis que la lune jouait à cache-cache avec les nuages.

« Écoutez ! » s’exclama Clara, les yeux brillants d’excitation. « Ce sont des rires, on dirait des rires ! »

Les enfants frémirent d’anticipation. Ils avaient tant entendu parler des légendaires gobelins farceurs, mais en entendre les échos semblait presque irréel. Après quelques pas prudents, ils s’enfoncèrent plus avant dans la forêt, suivant les sons joyeux qui guidèrent leurs pas comme une mélodie enchanteresse.

Soudain, à l’ombre d’un grand chêne, une petite créature bondit devant eux, tenant dans ses mains une guirlande de feuilles colorées. C’était un gobelin, avec une peau verdâtre et des oreilles pointues qui lui donnaient un air malicieux. Il avait des yeux pétillants de joie et un sourire qui semblait éternel.

« Bienvenue, enfants ! » s’écria le gobelin d’une voix espiègle. « Que faites-vous dans notre forêt en cette nuit d’Halloween ? »

« Nous… euh… nous sommes à la recherche de bonbons ! » balbutia Lucas, hésitant à avouer leur véritable but.

« Ha ! Les bonbons ! » éclata de rire le gobelin, tandis que d’autres petites créatures apparurent autour d’eux, sautillant et faisant des cabrioles. « Vous pensez vraiment que nous en avons ? Non, nous sommes ici pour les farces, les blagues et l’amusement ! »

Les enfants, bien que d’abord surpris, se laissèrent bientôt emporter par l’énergie joyeuse qui émanait des gobelins. Clara observa comment les petites créatures jonglaient avec des noisettes, tout en se lançant des défis de galipettes.

« Pourquoi ne pas vous amuser avec nous ? » proposa un autre gobelin en agitant ses mains, faisant apparaître des éclats de lumière qui scintillaient comme des étoiles. « La nuit d’Halloween est faite pour cela ! »

Les enfants, réalisant que ces gobelins étaient en réalité inoffensifs, échangèrent des sourires complices. « Je n’ai jamais pensé que des gobelins pouvaient être si sympathiques ! » murmura Timéo, émerveillé.

« Nous ne voulons que rire ! » affirma la petite créature avec une pirouette. « Alors, venez ! Joignez-vous à nous pour une soirée inoubliable ! »

Et c’est ainsi que Clara, Lucas et Timéo découvrirent un monde enchanté où farces et rires se mêlaient, oubliant le monde extérieur. Ils dansèrent, rirent et s’illuminèrent d’une magie qu’ils n’avaient jamais connue.

Alors qu’ils se lançaient dans une course effrénée autour des arbres, les enfants se rendirent compte qu’ils n’étaient pas là pour fuir la peur, mais pour embrasser l’aventure.

Un peu plus loin, une nouvelle idée germa dans l’esprit de Clara. Avait-elle vraiment l’intention de quitter ce groupe si vivant sans avoir rien expérimenté de plus ? L’éclat de ses yeux dévoilait un désir de se lier d’amitié avec ces esprits farceurs, et peut-être même de préparer bien des surprises pour le village…

Une Alliance Improbable

Illustration de Une Alliance Improbable

La nuit tombait doucement sur le petit village, recouvrant chaque maison d’un voile d’étoiles scintillantes. Les enfants, après avoir fait la connaissance des gobelins farceurs, se tenaient là, un peu hésitants mais curieux. L’obscurité était peuplée de rires et de chuchotements mystérieux, et il n’y avait plus de place pour la peur.

« Alors, que faisons-nous maintenant ? » demanda Mia, en jetant un regard nerveux aux petits êtres aux nez crochus, qui s’agitaient autour d’eux, leurs yeux pétillants d’espièglerie. Joris, le plus audacieux du groupe, avait un air décidé. « Je propose qu’on devienne amis ! » déclara-t-il avec un grand sourire. « Imaginez toutes les farces qu’on pourrait concocter ensemble pour les adultes ! »

Les gobelins échangèrent des regards complices avant de hocher la tête. « Farces ? Oh, nous adorons les farces ! » s’exclama Brutus, le plus grand et le plus grinçant des gobelins, en frottant ses mains avec impatience. « Que diriez-vous de peindre les portes en bleu, ou de remplacer le sucre par du sel dans leurs bonbons ? »

« Oui ! Oui ! » s’écria Clara, en sautant sur place. « Et on pourrait accrocher un panneau « Bienvenue Maître des Gobelins ! » sur la mairie ! » Le groupe d’enfants se mit à rire ensemble, imaginant toutes les blagues qu’ils pourraient réaliser. Ils reshardaient le plan d’une grande soirée d’Halloween.

Les préparatifs furent enclenchés avec enthousiasme. Les enfants et les gobelins se regroupèrent en cercles, des idées jaillissant tel un feu d’artifice. Après un moment de discussion intense, ils décidèrent de créer un spectacle de farces à la tombée de la nuit d’Halloween. « Ça va être épique ! » chuchota Joris, les yeux pleins de rêves d’amusement.

« D’accord, d’accord, mais nous devons être très subtils, » avertit Luna, la plus sage parmi les gobelins. « Les adultes sont plus malins qu’ils en ont l’air. »

Les enfants se mirent donc à travailler avec ardeur. Ils préparèrent des faux insectes en papier qu’ils cachèrent dans des jarres de bonbons, et assemblèrent des confettis pour exploser au moment où la mairie serait ouverte le lendemain matin. Entre deux rires, les gobelins montrèrent aux enfants comment créé des illusions à l’aide de lumières et d’ombres, transformant la nuit en un spectacle fascinant.

« Encore un peu à gauche… Parfait ! On dirait presque une vraie araignée ! » s’exclama Clara en retirant ses mains pleines de colle du dernier projet farces. L’excitation emplissait l’air, et grâce à cette alliance improbable, l’angoisse était désormais reléguée au passé. L’entraide entre enfants et gobelins avait ouvert la porte à une aventure qu’ils n’oublieraient jamais.

Alors que la lune illuminait leur labeur, ils se retrouvèrent tous rassemblés autour d’un grand feu de camp, partageant des histoires de farces passées et d’innombrables éclats de rire. « Nous allons créer des souvenirs merveilleux, » murmura Mia, le cœur battant d’anticipation.

Les heures passèrent, et l’impatience grimpait en flèche alors qu’ils se préparaient à mettre leur plan à exécution le soir d’Halloween. L’excitation était à son comble, et avec elle, le sentiment d’appartenance à une grande famille unie par des rires et des espiègleries. Ensemble, enfants et gobelins s’apprêtaient à offrir au village la nuit la plus mémorable qui soit.

Le doux souffle du vent apportait avec lui des promesses d’aventures prochaines, alors que les étoiles dansaient dans le ciel noir. Voilà que l’heure du spectacle approchait, et tout le monde savait que l’Halloween de cette année serait une célébration inoubliable.

Le Grand Carnaval de Farces

Illustration du Grand Carnaval de Farces

Les feuilles du grand chêne au centre du village dansaient gentiment au gré du vent, et l’air était empli d’une douce odeur de caramel et de citrouille. La nuit d’Halloween approchait, et dans le clair-obscur d’une clairière, un groupe d’enfants et des gobelins facétieux s’affairaient à préparer le plus grand spectacle que leur petit village ait jamais connu.

« Allez, plus vite, plus vite ! » s’écria Lucie, la cheffe du groupe, les mains pleines de confettis colorés. « Nous n’avons que quelques heures avant que tout le monde ne se mette à festoyer. »

De l’autre côté, Grognon, le gobelin au grand nez crochu, était en pleine bataille avec une grande toile de jute qu’il cherchait à étendre sur le sol. « Mais… j’ai jamais réussi à déplier un drap sans l’accrocher quelque part ! » grogna-t-il, teignant de son caractère bougon la magie de la soirée.

« Rassure-toi, mon ami, nous allons t’aider ! » répondit Thomas, un des enfants, tout en riant. En un rien de temps, les rires et les exclamations enthousiastes résonnaient dans la clairière. Les gobelins, avec leurs petites pattes agiles, s’affairaient à créer des décorations excentriques : des citrouilles souriantes aux yeux scintillants, des guirlandes de fantômes en papier souple suspendues aux branches, et des éclats de rire à chaque instant.

« Et voilà pour les ballons ! » cria Margot, en tenant un panier rempli de ballons en forme de chauve-souris. « Nous les accrocherons partout pour que le spectacle soit inoubliable ! »

Les gobelins, motivés par l’excitation des enfants, commencèrent à exécuter leurs propres farces. Un gobelin plus espiègle que les autres, nommé Filou, fit apparaître une nuée de petits feux follets qui virevoltaient autour des enfants comme des lucioles enchantées. « Ça va être féérique ! » s’écria Lucy, fascinée par l’éclat des lumières.

« N’oublions pas le clou du spectacle ! » se rappela Thomas, sortant de son sac un vieux tambour qui détonnait de couleurs criardes. « Ce sera notre appel à la fête ! » À ces mots, les enfants et les gobelins se mirent à battre en rythme, avec des chants humoristiques qui racontaient leurs aventures du soir.

Le temps filait, et alors que la lune commençait à pointer son nez argenté dans le ciel, le vrai défi se posait : il leur fallait encore une dernière farce, la plus spectaculaire de toutes, pour conclure leur carnaval. « Que diriez-vous d’un arbre à bonbons qui pousserait en un clin d’œil ? » proposa Grognon, le regard brillant d’une malice nouvelle.

« Oui, mais comment allons-nous faire ? » se demanda Lucie avec une franche curiosité.

« Laissez-moi faire, je suis un expert ! » s’exclama Filou. Il se mit à sauter autour d’un vieux chêne, murmurant une formule secrète apprise de ses ancêtres gobelins. À cet instant, un bruissement intense s’éleva, et soudain, un grand arbre bonbon apparut, ses branches chargées de sucreries multicolores qui scintillaient sous la lumière de la lune.

Les cris de joie des enfants et les rires des gobelins résonnèrent jusqu’au cœur de la nuit, tandis que leur rêve devenait réalité. Ils se regardèrent, les cœurs battant à l’unisson, prêts à offrir au village une nuit de magie, d’éclats de rire et de petite malice.

Dans cette ambiance féerique, tous se sentirent unis, conscients que cette soirée serait celle qui marquerait leurs esprits pour toujours, les portant vers des rires toujours plus fous. C’est dans cet élan de joie qu’ils se préparèrent pour le spectacle, confiants que la fête d’Halloween ne serait plus jamais la même.

Le lendemain d’Halloween

Illustration du lendemain d'Halloween

Au lever du jour, le village baignait dans une douce lumière dorée, comme si le soleil se moquait gentiment des frayeurs de la nuit précédente. Les enfants, encore en pyjama, se précipitaient dehors, leurs visages illuminés par le souvenir des aventures extraordinaires vécues. L’air était frais, mêlé aux odeurs sucrées des bonbons qui traînaient encore, parsemant les rues de petites surprises délicieuses.

« Regardez, là-bas ! » s’écria Lucie, brandissant une petite boîte de bonbons aux couleurs vives. « Je ne me souviens même pas de les avoir ramassés ! » Les autres enfants, émerveillés, s’approchèrent d’elle, les yeux pétillants d’excitation. Ils avaient tous de nouvelles histoires à partager, des farces à raconter, et surtout, l’éclat partagé de la magie des gobelins farceurs qui avaient égayé leur nuit.

« Vous vous souvenez quand Sam a essayé de sortir du jardin et que la porte s’est fermée juste devant lui ? » lança Nina avec un éclat de rire, mimant la scène. Tous éclatèrent de rire à la pensée de la frayeur de leur ami.

« Oui, et les gobelins qui dansaient sur les toits ! » ajouta Thomas, agitant les bras comme s’il était un petit gobelin en train de sautiller. « Ils étaient tellement drôles ! »

Les enfants se rassemblèrent sur la place du village, où les décorations d’Halloween faisaient encore écho aux rires et à l’agitation de la veille. Les fleurs des champs, blanches et violettes, s’épanouissaient allègrement, comme si elles aussi voulaient célébrer cette joyeuse effervescence. Leurs voix montaient en crescendo, telle une symphonie d’innocence et de joie de vivre.

Tout à coup, une voix provenant de l’ombre d’un arbre attira leur attention. C’était Matou, le chat du village, qui se frottait les pattes contre le tronc, l’air mystérieux. « Eh bien, qu’avez-vous pensé de vos petites rencontres de la nuit ? » demanda-t-il, ses yeux brillants d’une malice amusée.

« Matou ! Tu ne sais pas ! C’était incroyable ! Les gobelins étaient si drôles et amicaux ! » s’exclama Lucie. « Ils nous ont même aidés à faire des farces ! »

Matou sourit et secoua la tête. « Vous être vraiment un groupe spécial. Pas beaucoup de gens prennent le temps de comprendre les créatures de la nuit. » Puis, adoucissant son ton, il ajouta : « Je suis sûr que les gobelins vous apprécieront. Qui sait, peut-être qu’ils vous réserveront d’autres surprises l’année prochaine ? »

Les enfants échangèrent des regards complices, le cœur palpitant à l’idée de cette nouvelle amitié qui se tissait dans l’ombre des plus grands secrets de la nuit. Ils étaient impatients de voir ce que serait Halloween l’année suivante. Peut-être qu’ils pourraient même inviter leurs nouveaux amis gobelins à la fête ?

Et alors qu’ils s’en retournaient, des sourires illuminant leurs visages, une légère brise souffla, faisant virevolter les feuilles autour d’eux. Les enfants savaient au fond d’eux que chaque Halloween serait désormais une occasion d’aimer et de partager, une promesse d’aventures infinies, sous le regard bienveillant des gobelins farceurs.

Leurs rires résonnaient dans l’air frais, et la magie de la nuit précédente dansait encore dans leurs souvenirs, prête à se transformer en délicieuses histoires à raconter encore et encore.

Un Nouveau Complice

Illustration de Un Nouveau Complice

Le matin qui suivit la nuit d’Halloween, le soleil se levait lentement sur le village, illuminant les rues encore parées des décorations nocturnes. Des toiles d’araignées suspendues, des citrouilles souriantes, et des fantômes en papier crépon battaient doucement au gré du vent. Les enfants, tout excités, se retrouvaient devant la balançoire du parc, les rires contagieux résonnant autour d’eux.

Zoe, la plus intrépide du groupe, s’approcha de ses amis avec une étincelle malicieuse dans les yeux. « Vous vous rappelez ? Les gobelins, ils avaient promis de revenir chaque Halloween ! Je me demande ce qu’ils vont nous réserver cette fois-ci ! »

Lucas, les bras croisés, hocha la tête. « Ils ont été incroyables hier soir. Des farces tellement drôles ! Je ne peux pas croire qu’on ait eu si peur au départ. » Les souvenirs des éclats de lumière et des rires résonnaient encore dans leur esprit.

Justement à ce moment, un petit bruit attira leur attention. Derrière un buisson, deux yeux brillants et malicieux apparaissaient, c’était Chewbacca et Grinchette, les gobelins farceurs !

« Salut, les amis ! Prêts pour d’autres aventures ? » lançait Chewbacca, sautillant joyeusement. Grinchette, sur son épaule, ajouta : « Oui, nous avons plein d’idées pour rendre cette journée encore plus spéciale ! »

Les enfants échangèrent des regards ravis. « Qu’avez-vous en tête ? » demanda Emma, impatiente de connaître les projets de ses nouveaux complices.

Les gobelins se rapprochèrent, leurs visages éclairés par un sourire en coin. « Nous avons préparé un jeu de chasse au trésor avec des farces et des surprises cachées dans tout le village. Vous serez les aventuriers ! » proposa Chewbacca, ses yeux pétillants d’excitation.

« Et si nous ajoutions une touche de magie ? » ajouta Grinchette avec un clin d’œil. « Il y aura des portails vers d’autres mondes, des tremplins qui vous feront rebondir, et des collations toutes plus délicieuses les unes que les autres ! »

Les enfants sautèrent de joie, l’idée les enflammait. « Et nous pourrions inviter tout le monde à participer ! » s’écria Lucas, ses yeux brillant d’enthousiasme. « Cela pourrait devenir une vraie tradition ! »

Avec leurs plans en place, le groupe se mit en route. Ils décidèrent de créer des affiches colorées pour informer tout le village de leur grand jeu. Au fur et à mesure qu’ils collaient les affiches sur les panneaux, les passants s’arrêtaient, intrigués par tant d’effervescence. Les rires des enfants, mêlés aux histoires des gobelins, menaient une véritable danse autour d’eux.

Les heures filèrent, et en un rien de temps, tout le village était au courant de cette nouvelle fête. « Halloween est vraiment magique grâce à vous, gobelins ! » s’exclama Emma, tenant fermement le bras de Chewbacca.

Alors qu’ils poursuivaient leurs préparatifs, une nouvelle intrigue se dessina à l’horizon. Alors que la première étoile apparaissait dans le ciel crépusculaire, une ombre mystérieuse s’étendait près de la forêt. Les enfants avaient encore plein de découvertes à faire, et l’esprit des gobelins était là pour les accompagner dans cette aventure pleine de surprises.

L’Esprit d’Halloween

Illustration de L'Esprit d'Halloween

Les premières lueurs de l’aube effleuraient le village, teintant le ciel de doux reflets orangés, lorsque les enfants se retrouvèrent sur la place, la mine réjouie mais marquée par la fatigue de la nuit précédente. Ils avaient vécu une aventure que peu auraient osé imaginer, un voyage au cœur du mystère et de l’amitié.

« Alors, vous savez quoi ? », s’exclama Clara, sa voix résonnant comme une cloche joyeuse. « Je n’ai jamais pensé qu’Halloween pourrait être aussi amusant ! »

« Oui, et nous avons même appris à connaître les gobelins ! », ajouta Tom, ses yeux pétillant d’enthousiasme. « Ils ne sont pas du tout effrayants, au contraire, ils sont plein de surprises ! »

Écoutant ses amis, Paul, qui jusqu’alors avait été un peu plus pensif, prit la parole. « Vous savez, ce n’est pas juste une question de costumes et de bonbons. Nous avons partagé quelque chose de spécial. »

Les enfants se regardèrent, perplexes. « Qu’est-ce que tu veux dire ? » demanda Clara, la curiosité piquée au vif.

« Eh bien, regardez-nous ! Nous avons non seulement amusé le village, mais nous avons aussi découvert une véritable amitié avec les gobelins. » Paul désigna d’un geste la direction des arbres, où, à une distance raisonnable, une silhouette aux reflets scintillants émergeait — un des gobelins qu’ils avaient croisé la veille.

« Bonjour ! » lança Gulliver, le petit gobelin au chapeau haut, un grand sourire illuminant son visage. « Je vous remercie de m’avoir permis de faire partie de cette fête. Je n’ai jamais passé une aussi belle Halloween. »

Ses mots résonnèrent comme une mélodie dans le cœur des enfants. Au fond, ils savaient que cette nuit avait créé des liens bien plus forts que ceux tissés par des farces et des rires. Ils avaient appris à s’entraider, à voir la beauté dans la différence, et à se retrouver autour d’une même passion.

« Halloween, c’est avant tout une occasion de rassembler les gens », murmura Tom, tout en regardant les éclats des feuilles d’érable que le vent faisait virevolter. « Une fête de partage ! »

Clara acquiesça, pensant à toutes les belles histoires qu’ils avaient partagées, et aux rires échangés avec leurs nouveaux amis, les gobelins farceurs. « Oui, et nous continuerons à créer des souvenirs encore plus merveilleux. Peut-être que l’année prochaine, nous pourrions organiser une grande fête tous ensemble ! »

Un frisson d’enthousiasme passa à travers le groupe à cette idée. Les promenades à travers le village, les frissons de surprise face aux farces des gobelins, tout cela avait éveillé en eux un désir charnel de poursuivre l’aventure.

« Oui, un vrai carnaval », s’écria Gulliver ! « Je vais inviter tous mes amis gobelins ! »

Les rires éclatèrent autour d’eux, dans ce petit village qui avait vécu une Halloween inoubliable. L’esprit d’Halloween n’était pas juste une série de costumes ou de bonbons ; c’était l’amitié, l’acceptation et le partage des plaisirs de la vie.

Alors qu’ils se tournèrent pour rentrer chez eux, leurs cœurs débordaient de joie et d’expectatives pour les aventures à venir. Soudain, le ciel s’assombrit, et une brise fraîche les enveloppa, comme si l’univers entier conspirait pour les encourager dans leur voyage d’amitié. Qui savait ce que l’avenir leur réservait ? Mais une chose était sûre, ils étaient prêts à l’affronter ensemble.

Et alors qu’ils s’éloignaient, des éclats de rire résonnaient encore, promettant que la magie d’Halloween perdurerait bien au-delà d’une simple nuit de célébrations.

Halloween | gobelins | farces | enfants | légende

Écrit par Sébastien LN. de unpoeme.fr

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