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Chinoiserie

Le poème ‘Chinoiserie’ de Théodore Hannon invite le lecteur à plonger dans un univers riche en couleurs et en émotions. Écrit à une époque où l’art oriental fascinait l’Europe, Hannon explore les merveilles d’une potiche chinoise, symbole de délicatesse et de mystère. En utilisant des images évocatrices et un langage lyrique, ce poème reste une célébration intemporelle de l’esthétique chinoise et de ses influences sur la culture française.
J’ai sur ma table une potiche Chinoise, et du goût le plus fin, Qu’avec l’extase d’un fétiche Plus d’un contemplerait sans fin. Le soleil chérit son front pâle, Car dans son émail lactescent Toujours un rayon caressant Sertit quelque perle d’opale. Sur ses flancs polis et bleutés Vient s’épanouir une flore, Belle d’inédites beautés, Qu’un caprice étrange colore. L’oeil découvre parmi ces fleurs Qui carminent l’azur des grèves, Les monstres entrevus en rêves : Dragons hagards, sphinx persifleurs, Folles chimères, oiseaux gauches Et funambulesques magots, Assistant froids à ces débauches De cinabres et d’indigos. Japon ! Terre-Promise rose ! Sonore du chant cristallin Des tourelles de kaolin Qu’un fleuve de féerie arrose ! Bercé par les senteurs du thé, Dans l’oubli qui pleut de grands aunes, J’envie en ce nouveau Léthé La jonque des mandarins jaunes. Oui, dans ce merveilleux séjour, Plaise au destin sourd que je vive Aux pieds d’une Chinoise olive, Grisé d’opium et d’amour !
Ce poème nous rappelle la beauté et la complexité de l’art et de la culture à travers les âges. Partagez vos réflexions sur ‘Chinoiserie’ dans les commentaires et n’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Théodore Hannon pour découvrir davantage de ses inspirations.

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