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La Ville au Loin

Dans ‘La Ville au loin’, René Ghil, figure emblématique de la poésie moderne, explore la dualité d’une ville à la fois blessante et sublime. Écrit à une époque où les tensions sociales et urbaines étaient palpables, ce poème reste d’une actualité troublante. À travers des images puissantes et des thèmes universels tels que le désir, la douleur et la haine, Ghil invite le lecteur à s’interroger sur la nature même de l’existence urbaine.
La Ville au loin monte des voeux immolateurs… Par les vitres en haut, la Ville, – aux Yeux – à perte Du sang pauvre qui heurte aux roideurs de l’aorte ! Monte haut des quadratures de pierre, et lourd Le temps de dÃīmes, ainsi qu’enserrant le rêve Lourd-arrêté vers l’elliptique expansion De ses Fatalités : Et est plus haute sur les voies Lointaines de ses rais qui tournoient, la Tour ! Autant qu’elle, la Ville ! montera, qui porte Les haines de longtemps, la Haine ; ah ! alentour- Tandis qu’aux arêtes et vitres de la Ville Massant et quadratures lourdes de pierre, et Ses dÃīmes enserrant les Têtes, le vêpre est Lingual et huant silentement, – Haine, ah ! glaive Alentour, de sinistres gladÃŊolants et Appelant tout le désir qui s’exaspère aux Cinq sens élémentaires… Monte – pierre et lumière, haut ! la Ville, à perte Du soleil irréel qui tressaille aux senteurs Mêlées, des hétaÃŊres et des lutteurs ! Mais mouvante de Nuits où des Instigateurs Agitant le remous des âmes délétères Travaille le dessein qu’on ne sait, qui peut-être (La parole qui se répète est un marteau sous quoi Les énergies dans la gangue entrent en soi … ) Peut-être aura été le lourd vouloir, où naÃŪtre D’un poing qu’ils énervaient vers les hauts détenteurs De l’Or, le geste de détente de ton être ! … Oh ! lors, qu’il serait doux, Ãī rendre lourd (couleurs Qui vont lent s’éteignant), le dormir des douleurs De la tête qui meut en éparres ouverte A l’épaule d’Amie, Ô rendre lourd l’amour De deux pauvres de vie en qui de l’espoir sourd… Les vieilles voix sont aux sens des hommes. Et, Elles Et la Proie et la Ruse, – le savent ! d’avoir En leur Baiser la perversion du lent devoir Qu’elles n’ont pas rempli, qui s’est, d’aigu sourire Regardant les sommeils vidés de leur empire Mué en le destin des nuits de leurs aisselles De donner à respirer entre leurs seins, la Chute, et la haine !
Ce poème, riche en symbolisme et en émotion, pose un regard critique sur notre rapport aux villes et leurs impacts sur nos vies. Plongez plus profondément dans l’œuvre de René Ghil et partagez vos réflexions sur ce poème avec nous.
Auteur:René Ghil

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