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L’Oubli

Pierre Unik, poète influent du XXe siècle, nous invite à plonger dans le monde complexe de ses pensées à travers ‘L’Oubli’. Ce poème captivant révèle les luttes humaines face aux souvenirs et à la mélancolie, tout en évoquant un univers visuel riche. En empruntant des motifs de la nature et de l’urbanité, Unik crée une atmosphère unique qui nous rappelle la beauté fragile de la vie. Ce poème est une exploration incontournable pour tous ceux qui s’interrogent sur leur propre existence.
A l’heure où les pavés deviennent d’obscures vitres foulées par le pas laiteux des libellules à corps de louves où les grandes allées de platanes de l’inanition surgissant du vide conduisent les battements du cœur vers les perspectives de marbre des places angoissantes l’homme se retourne vers les portes des boutiques diurnes et jette un regard affolé où la tristesse dessine une nervure rougeâtre vers les vêtements démodés de la vie Comme un rire les grilles se ferment sur l’eau matérielle les traces chaudes des buées familières se décolorent est-ce que l’homme regrette les méduses du jour va-t-il se diluer dans le soulèvement rauque des laves glaciales le jour battant n’est plus qu’une cloche de pollen qui s’effondre au souffle de la femme et s’écrase sous le poids de sa tête sauvage quand passent chargés de ruines les trains du déjà Aux grilles homme est-ce que tu regrettes les méduses arrache les vantaux tords les vitres ton regret n’est plus qu’un feu follet de cloche et la bouche de la femme le broie dans un cri vois les œillets brûlent comme des ficelles sèches lacère troue arrache les épaves aux couleurs d’eau vive dans leur lit brodé de sang piétine les adorables convulsions des fins de matinée prends les morceaux de grille en feu comme une massue de rouvre pour pulvériser les veloutés débris d’épaves arrache la vie avec ce qui adhère encore à la vie les perspectives de marbre reviennent sur elles-mêmes Là-bas sur toi sur les paupières de la femme sur l’espace de rêve entre le cerne et l’aile du nez la nuit se lève comme une enfant qui peut voir le jour se lever L’homme se retournera pour regarder les vitrines saccagées et la nuit très pure rougeoyer du sang utilement répandu.
En conclusion, ‘L’Oubli’ de Pierre Unik nous pousse à réfléchir sur la nature éphémère des choses et à apprécier ce qui reste de notre mémoire. N’hésitez pas à partager vos impressions sur ce poème et à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant.
Auteur:Pierre Unik

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