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Chant de Printemps III

‘Chant de Printemps III’ est l’une des œuvres majeures de Léopold Sédar Senghor, un poète, homme politique et théoricien de la négritude. Dans ce poème, écrit au cœur du 20ᵉ siècle, Senghor célèbre la beauté et la force de la nature tout en évoquant le contexte tumultueux de l’Afrique. Par ses mots, il nous invite à écouter le langage de la terre et à ressentir la passion et l’amour qui s’épanouissent malgré l’adversité.
Je t’ai dit : — Écoute le silence sous les colères flamboyantes La voix de l’Afrique planant au-dessus de la rage des canons longs La voix de ton cœur de ton sang, écoute-la sous le délire de ta tête de tes cris. Est-ce sa faute si Dieu lui a demandé les prémices de ses moissons Les plus beaux épis et les plus beaux corps élus patiemment parmi mille peuples ? Est-ce sa faute si Dieu fait de ses fils les verges à châtier la superbe des nations ? Écoute sa voix bleue dans l’air lavé de haine, vois le sacri- ficateur verser les libations au pied du tumulus. Elle proclame le grand émoi qui fait trembler les corps aux souffles chauds d’Avril Elle proclame l’attente amoureuse du renouveau dans la fièvre de ce printemps La vie qui fait vagir deux enfants nouveau-nés au bord d’un tombeau cave. Elle dit ton baiser plus fort que la haine et la mort. Je vois au fond de tes yeux troubles la lumière étale de l’Été Je respire entre tes collines l’ivresse douce des moissons. Ah ! cette rosée de lumière aux ailes frémissantes de tes narines ! Et ta bouche est comme un bourgeon qui se gonfle au soleil Et comme une rose couleur de vin vieux qui va s’épanouir au chant de tes lèvres. Écoute le message, mon amie sombre au talon rose. J’entends ton cœur d’ambre qui germe dans le silence et le Printemps.
Ce poème résonne d’une profonde sagesse et nous pousse à rêver d’un monde où la beauté de la vie surpasse les souffrances. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Senghor pour découvrir son univers poétique riche et inspirant.

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