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Fantôme

Le poème ‘Fantôme’ de Jean-Paul Daoust nous plonge dans une lutte émotionnelle captivante, où le souvenir d’un amour perdu hante l’esprit de l’auteur. Écrit en 2001 dans ‘Les Versets Amoureux’, il explore les thèmes de la solitude, du désir et de la mémoire, offrant un regard poignant sur l’impact des souvenirs sur notre quotidien. Ce poème reste significatif pour tous ceux qui ont connu la douleur de l’absence.
J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Je le traînais tout le temps Du lit au bar j’essayais en vain De le noyer dans l’alcool la fête La luxure les voyages Il restait toujours là De l’autre côté du miroir À me narguer Souvenir virtuel tellement live Alors j’ai décidé d’essayer de vivre avec Mes yeux comme des valises fermées Sur son image tatouée à l’envers des paupières Mais je ne m’habituais pas à sa présence continue Où était donc le corps tant convoité? La chaleur de ses yeux le parfum de sa voix? Et la douceur oh! la douceur de ses lèvres? Les années ont passé Comme dans une chanson de Dalida Il restait là Occupant toutes les chambres de mon cœur Je ne savais plus où aller Pour goûter un peu de répit Il me dictait des poèmes Que les autres s’appropriaient Il était l’ombre grise de ma solitude La nef d’une cathédrale infernale Parfois l’écho rose de son rire me surprenait Quand nous étions dans la douche Moi qui chantais Gigi l’Amoroso Comment le rejoindre? Traverser le Styx? Pourtant ce fantôme-là existait Ailleurs dans une chair triomphante À chaque battement de cœur la folie me menaçait Alors les dépressions se manifestèrent Avec leur cortège d’émotions maudites Son fantôme restait là Fidèle au poste à me tourmenter J’étais devenu une crypte digne de Roméo Puis un jour le fantôme disparut Pour réapparaître à mes côtés Plus arc-en-ciel qu’un collage de chakras L’enfer s’était éteint Le ciel dehors devenu mien Comme lui À en douter de la réalité. Extrait de: 2001, Les Versets Amoureux, Trois-Rivières, Québec, (Écrits des Forges / Édition Phi)
Ce poème invite à une réflexion sur l’ombre persistante que la nostalgie peut projeter sur notre existence. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Jean-Paul Daoust pour découvrir davantage de ses réflexions poétiques sur l’amour et la perte.

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