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Chanson Marine

Le poème ‘Chanson Marine’ d’André Lemoyne, extrait du recueil Les charmeuses (1864), capture la mélancolie et l’euphorie du retour au pays après un long voyage. À travers des images évocatrices de paysages normands, Lemoyne nous plonge dans un univers où la mer et le ciel s’entrelacent, tout en évoquant les liens indéfectibles entre les marins et leur terre natale.
Nous revenions d’un long voyage,
Las de la mer et las du ciel.
Le banc d’azur du cap Fréhel
Fut salué par l’équipage.
Bientôt nous vîmes s’élargir
Les blanches courbes de nos grèves ;
Puis, au cher pays de nos rêves,
L’aiguille des clochers surgir.
Le son d’or des cloches normandes
Jusqu’à nous s’égrenait dans l’air ;
Nous arrivions par un temps clair,
Marchant à voiles toutes grandes.
De loin nous fûmes reconnus
Par un vol de mouettes blanches,
Oiseaux de Granville et d’Avranches,
Pour nous revoir exprès venus.
Ils nous disaient : « L’Orne et la Vire
Savent déjà votre retour,
Et c’est avant la fin du jour
Que doit mouiller votre navire.
« Vous n’avez pas compté les pleurs
Des vieux pères qui vous attendent.
Les hirondelles vous demandent,
Et tous vos pommiers sont en fleurs.
« Nous connaissons de belles filles,
Aux coiffes en moulin à vent,
Qui de vous ont parlé souvent,
Au feu du soir dans vos familles.
« Et nous en avons pris congé
Pour vous rejoindre à tire-d’ailes.
Vous avez trop vécu loin d’elles,
Mais pas un seul cœur n’a changé. »
Extrait de:
Les charmeuses (1864)
Ce poème nous rappelle l’importance des racines et des retrouvailles. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres d’André Lemoyne pour découvrir plus de sa sensibilité poétique.

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