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Connaissance du Troisième Temps

Le poème ‘Connaissance du Troisième Temps’ de Jean-Claude Renard nous plonge dans une exploration profonde des concepts de Dieu et de connaissance. Écrit au cœur du 20ᵉ siècle, ce texte illustre la quête spirituelle humaine à travers des métaphores riches et évocatrices. Renard, avec son style unique, invite le lecteur à réfléchir sur la nature de l’être et la relation avec le divin, marquant une empreinte durable dans la poésie contemporaine.
Le dieu ténébreux. le dieu fulgurant. le dieu en esprit, le dieu qui est L’ Un, le dieu immobile et le dieu mouvant est celui qui est au-delà de Soi. le musicien, le silencieux est celui qui est au-delà de l’être, le dieu éternel, le dieu absolu qui n’est nulle part et qui est partout est comme un cristal insondable et blanc, et tout est en lui. et le dieu interne, le dieu infini dans le dieu fini. le dieu en secret, le dieu qui me brûle est le dieu abstrait en qui tout s’unit au-delà du nombre et de l’unité, est la Face ardente, est la Bouche pure. et le dieu est Force, et le dieu s’incante. et se fait en Soi sans cesse de Soi le dieu immué. le dieu retiré. et le dieu se pense, et le dieu s’explore. et dans le non-être il entre en amour, il crée en soi-même un dieu déployé. un Mouvement d’être, une pesanteur absente du dieu sans être hors du dieu. et le dieu engendre un corps en mystère qui se prend dans l’être, un grand corps natal et formé de feu — et ce corps est Christ, et entre le Christ et entre le dieu il est de qui est à qui donne d’être, de qui est du dieu à qui est le dieu, de qui devient l’autre à qui est le même. de qui devient deux à qui est en un, et l’Esprit du dieu descend sur le Christ, recouvre le Christ, traverse le Christ, et le Christ est Verbe, et le Verbe est l’arbre dont tout est issu, est l’arbre du centre, le centre d’en haut, le centre d’en bas créant comme en croix autour de soi-même, et le Verbe est l’Etre, est Celui qui Est, est le feu vivant, est le feu cosmique, est le feu profond qui se multiplie au nord et au sud, à l’est et à l’ouest. et qui fait du dieu et qui fait de soi se ramifier de triples figures, se stratilïer de fleuves en fleuves comme des gels d’or et des fleurs de gypse des corps intensifs, des corps lumineux, des corps musicaux qui sont des corps d’âme, des corps dans l’esprit, des âmes en noces et prises en Christ, et nouées dans l’être. et toutes chargées des courants du dieu, et l’Esprit les couvre — et à travers elles et les reflétant et créés du Verbe procèdent plus bas des anges brûlants, des anges de mer, des anges d’oiseaux plus lourds, plus nombreux, déjà moins solaires, des anges de vents, des corps translucides, des êtres fondus dans les feuilles d’air. et naissent des corps qui n’ont pas de chair, des corps de couleurs et des corps fluides. des corps aimantés, des êtres de lunes. et tous ont racine au centre de Christ et tous tirent sang de l’Esprit du dieu et tous sont unis dans l’unité d’être, dans la pureté des premières eaux. sont chacun hantés d’un feu singulier, ont chacun leurs voies, ont chacun leurs œuvres. sont chacun ici. en eux, et ailleurs les corps différents d’un unique corps, et tous ont un nombre, et tous ont un nom qui a le pouvoir d’ordonner dans l’être, de mettre en amour, de mettre en genèse comme il faut que soit ce qui est écrit. comme il faut que soient le corps spirituel. le corps.sidéral, le corps organique pour que tout réponde au Plain-Chanl du dieu et que soit comblé tout ce qui doit être, — et le dieu qui scelle, et le dieu qui ouvre, et le dieu qui sait que tout est lié dans le corps vivant, dans le Corps du dieu, fait se hasarder l’écart corruptible de ce qui peut être ou peut n’être pas entre ce qui est et ce qui doit être. pour que tout soit libre et soit responsable, et que tout esprit des sphères du Christ, des sphères de l’âme et des sphères d’anges. des sphères d’Adam, du monde de l’Homme puisse devenir ce qu’il faut qu’il soit, pour que chaque corps s’en aille à soi-même, aille comme il veut où il doit aller et que cependant tout aille vers Dieu, et l’Esprit ruisselle, et sa pointe exacte perce le Cosmos, exprime du Verbe un troisième amour, et le Verbe s’ouvre, et le Verbe étend dans le mouvement la Parole d’Est, active, transmue l’être intérieur, l’être encor natal. l’inspire à l’ccorce. au corps magnétique, à la chair subtile et vive du feu, et le mouvement se change en Substance, et l’être sécrète autour de soi-même comme un givre igné, comme des oranges de gemmes, de sels et de stalactites des corps flamboyants, des corps d’air et d’eau et des galaxies et des corps de terre. et de l’un à l’autre et de cercle en cercle et se déroulant comme des spirales dans les profondeurs et dans les hauteurs et dans les largeurs du centre où est Christ, les temps déversés avec les espaces déposent leurs plis et leurs sédiments, — et tout était pur dans les jours anciens avant qu’un de ceux qui portent le Feu n’entrât en Magic, n’eût en sortilèges tenté d’être un dieu étranger au dieu, un dieu de refus, un dieu de violence, n’eût rompu l’Œuf blanc, n’eût obstrué l’Ame, ne se fût fermé au flux de l’Esprit, n’eût en épousant sa propre épaisseur enfanté le Mal, enfanté le froid, enfanté au sud des races d’absence, des dieux de métaux et de mégalithes, n’eût transmis la mort au Corps primordial, ne l’eût divisé, n’y eût séparé l’Ame de l’Esprit, la Femme de l’Homme, ne les eût plongés dans la chair charnelle, n’eût perpétué dans le sang terrestre le double malheur de n’être d’ici ni d’être d’ailleurs, de mourir vivant et de vivre mort, et d’être coupable et d’être innocent d’une race morte qui renaît toujours. — le double mystère d’être en aventure et d’être en science et d’être le pôle et l’intersection et l’unique nœud du corps où s’insère ce qui est du dieu, ce qui est du monde, et d’avoir partout le pouvoir terrible d’être dans le Christ ou d’être hors du Christ, de n’avoir jamais que le seul pouvoir d’être avec le Christ ou contre le Christ, et le nom du Mal, le nom de la mort, le nom de cela qui meurt à l’Esprit, qui retient la Terre et qui retient l’Homme d’y être en amour, d’y mûrir la mer, d’être une âme-Christ et d’être un corps-Christ, est dans le Cosmos comme une irruption où tout prolifère, où tout s’obscurcit. où tout peu à peu s’éloigne du centre, s’éloigne du feu, s’altère, se glace et se pétrifie, — où l’Ame anccstrale en se projetant dans des corps de chair se métamorphose et se multiplie. où les os amers, la chair souterraine, le sang maléfique engendrent un monde qui porte avec lui sa foudre et sa cendre, engendrent des corps qui n’ont pas d’Etoiles, des corps sans ailleurs, des corps solitaires. des corps qui tuent l’âme, attirent les larves, ont l’odeur du froid, ne sont sur la Terre que des corps de trop, que des corps absents, que des corps de vide où le Christ est mort. des corps sans rivière et sans oxygène qui ne seront rien n’ayant rien été, et tout un déluge autour de la mer immerge le monde, éteint les forêts de soleils, d’oiseaux et de nébuleuses, et les astres morts sont des âmes mortes qui saturent l’Or, qui usent la Terre. et comme son signe est un signe d’homme. un signe de feu et un signe d’eau la Terre est en mal dans le mal de l’homme, la Terre est en joie dans la joie de l’homme et la Terre est l’homme et l’homme est la Terre, et le Dieu de Vie lui donna la Loi : mais la Loi mourut dans la chair de l’homme, moururent les rois, moururent les mages, et le Verbe entra dans le corps du Christ, dans le corps vivant et dans la chair morte, lui donna l’amour, lui donna le Sang : mais l’amour est mort dans l’âme des hommes qui sont sous la mer, qui ne savent pas que les jours du Christ sont les jours du monde, et la mer est noire, et les saints sont morts, mais l’Esprit viendra, mais l’Esprit qui vient et qui organise et qui fait germer et qui maintient tout dans l’être cosmique, qui traverse tout, qui habite tout. qui plante partout la vigne de dieu. la vigne de feu. la vigne de Science, l’Esprit du matin et l’Esprit du soir ouvre maintenant la tête de l’homme, la tête emmurée, la tête dormeuse, la chair sans mémoire, — et l’homme est la Pierre et l’homme est la Plante et l’homme est d’Oiseaux et l’homme est la Femme et l’homme est à l’Homme dans l’éclatement de la Connaissance. et dans la marée de ses corps orphiques et de vie en vie et de mort en mort il est en enfer et il est l’enfer et en purgatoire et le purgatoire, et l’homme voyage au milieu des morts qui sont dans la Terre et dehors la Terre. au centre de l’être, au milieu des astres et s’y exorcise el s’y purifie et sa pureté purifie la Terre et son ordalie y délie le Feu, et l’homme charnel descelle la chair et l’opacité et l’éther de l’ovc qui entoure l’âme, — et l’homme nocturne, l’homme extérieur se soude à soi-même. unit l’homme – Christ à l’homme terrestre et l’homme d’Ici à l’homme d’Ailleurs, et le dieu renaît dans le corps de l’homme et l’homme renaît dans l’Esprit du dieu et l’homme est le Christ et le Chrisi est l’Ame qu’il faut traverser pour entrer en Dieu, pour être Voyant, pour que l’homme soit le paraclétien. le nouvel Adam, le corps en amour et en connaissance. et l’Esprit qui est du Troisième Temps. du temps transmuant, du Troisième Cycle envahit la Terre, envahit les Eaux, pénètre un à un les pays stellaires. les pays mouvants, — et quand chacun d’eux devient dans le temps ce qu’il devait être : un arbre vivant ou un arbre mort. — un monde nouveau, un monde plus pur le couvre, l’absorbe, et le magnifie. et toute naissance est dans toute mort. et l’élévation s’opère en esprit et n’a pas de fin et s’approfondit dans le corps sacré, dans le Corps Mystique, et lorsque l’Esprit et lorsque le Christ auront incanté tous les univers. auront traversé tout ce qui doit être et tout assumé et tout accompli, quand la Loi, l’Amour et la Connaissance seront unifiés dans la même soif, dans le même cri et le même feu, quand la Sainteté sera la Sagesse, et quand la Pensée où se tient le Dieu et quand l’Action où se tient le Verbe et quand la Science où se tient l’Esprit se rassembleront dans le corps du monde, quand la Rédemption sera consommée, remise la mort et remis le mal et ressuscites les corps telluriques, et quand tous ceux-là qui sont nés de l’Ame vivront dans le dieu, et quand tous ceux-là qui ne sont issus que des terres mortes iront à la mort, iront au néant. et lorsque Satan mourra dans la mer, mourra dans la mort pour naître à l’Esprit et rentrer en Dieu, — quand le Temps viendra de la fin des temps, le Temps intérieur, le Commencement sans achèvement, quand tout ce qui est d’ici et d’ailleurs sera purifié, sera dans la gloire et en communion et en unité, et quand la Substance obscure et pesante sera transmuée par le Mouvement et le Mouvement repris par la Force et que le non-être entrera dans l’Être, rentrera en Dieu comme un corps dans l’âme, un corps dans l’Esprit, un corps de lumière qui ne cessera de sonder le dieu, de croître en amour dans le Corps du dieu, de croître en esprit dans l’Esprit du dieu, — ô sur tout cela qui brûle et qui tue et qui est encor muré dans la Terre et qui esl en mal et qui est en sang et qui est un corps qui souffre et qui change et qui est en croix sur la Croix du Christ et qui entre en mort dans la mort du Christ et va au tombeau et va aux enfers et reprendra vie et sera en gloire et s’élèvera en dieu avec Christ, et sur la nuit morte et sur tous les Signes et dans le malheur et dans la colère et l’ébranlement et la dernière heure qu’on voit maintenant paraître sur l’homme. l’Esprit descendra, — et l’Esprit ouvert sur toute la mer, sur toute la mort ouvrira le Dieu, et le dieu ouvert, le dieu assouvi, le dieu dans le dieu miraculera en éternité l’homme spirituel et l’homme fait Verbe, miraculera dans le Ciel ouvert le Monde nouveau, la plus haute Terre, les Soleils Vivants du Septième Jour!
Ce poème nous pousse vers une réflexion sur notre place dans l’univers et notre lien avec le sacré. Pour découvrir d’autres œuvres puissantes de Jean-Claude Renard et explorer davantage la profondeur de sa pensée, n’hésitez pas à parcourir notre collection.

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