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Le Levain des Jours

Le Levain des Jours est un poème captivant de Jean de Bosschère, un auteur marquant du début du 20ᵉ siècle. À travers une écriture riche et métaphorique, Bosschère explore les thèmes de l’angoisse existentielle, du désespoir et de la quête de lumière dans l’obscurité. Ce poème reste pertinent aujourd’hui, invitant le lecteur à réfléchir sur la condition humaine et sa lutte pour la vérité.
Le levain des jours de suies amères tout encombré d’algues vomies dans la fièvre infernale d’oxydes, sous l’effondrement accompli des tours, égorge et enclave l’âme consumée. Encore une fois haletante du sublime je me lève avec l’arme du bélier : où frapper en pleine gloire où tuer très justement, mon ange noir, répondez. Je croyais hurler de cyclones et tu ne m’entends pas. Ai-je perdu la divine voix du seul enfer, du noir infernal, ai-je perdu le diamant noir de Satan et la lumière tranchante donnée par la justice enfin des souterrains de vérité, la voix reçue, en grâces et crédits innommés, malgré les Dieux, malgré les hommes, m’a-t-on arraché la voix qui arrêtait les troupeaux des races, les caravanes et les concerts des philosophes, qui laissait les hommes en suspens levés comme un marteau soudainement maudit, comme la main épouvantée de la femme qui se couvre, m’as-tu cruellement nié, après le goût pris de tes délices sombres, le regard de fer sorti du curare de la vérité qui paralysait le saut des cirques et des bêtes ? Et tout restait monstrueusement ouvert comme des océans vides aux lits de sable mort. Ma voix de poison des grandes louanges cabrait en statue tous les hommes et je croyais bien souvent que le soleil suspendu commendait l’arrêt des lunes et je savais que l’épouvante liait les gorges et les cœurs. M’a-t-on interdit le geste qui massacre les droits bénins, la justice des maîtres ? Que l’on me laisse et je m’arrache, j’ai encore cette parole, je le dis et jure, je contiens encore cette parole si tout s’écroule sous mes mains immaculées de mensonges maudites comme bénies. Les chutes qui chantent . descendent comme un brouillard d’or. Du vertige qui s’écrase va surgir la mutation triomphale. L’ineffable bondissement de falaise en falaise sur les roses enfin apaisées et sur les chairs enfin consumées, dans la résorption du finale qui n’a plus nom sur terre, dans la fin de la flamme éternelle.
Ce poème nous interpelle sur notre propre humanité et sur la quête perpétuelle de vérité et de justice. N’hésitez pas à explorer d’autres créations de Jean de Bosschère pour enrichir votre réflexion sur ces thèmes profonds.

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