Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .
Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.
⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.
Profitez-en !
L’heure de Cuba
Dans ‘L’heure de Cuba’, René Depestre nous invite à plonger dans une méditation profonde sur le temps, la révolution et la quête d’un nouveau lever de soleil. Écrite dans un contexte historique tumultueux, cette œuvre souligne la complexité de la vie à Cuba tout en révélant la beauté d’une poésie vibrante. À travers ses vers, Depestre questionne non seulement l’heure qu’il est à Cuba, mais aussi l’état d’esprit d’une nation en quête de renouveau.
Il est huit heures du matin à mon bracelet-montre des Corbières. A La Havane il fait minuit passé : avant d’aller au lit des chevaux vaincus du siècle Fidel Castro fume-t-il le dernier cigare de la journée ? jette-t-il les mots amers de son discours en désordre parmi les pièces défranchies de son uniforme de macho en chef des chimères de son temps ? commandant en chef ! quelle heure est-il dans le désert de la révolution ? dans ses yeux privés de raison et de rosée est-il bien trop tard pour un réveil jamais vu ? quelle heure est-il à Cuba dans la poésie ? (ou dans l’histoire de la philosophie ?) sur les collines audoises mes jours en état d’émerveillement accueillent à bras ouverts un nouveau lever de soleil sur les mots de la tribu ! dans le sens où l’Histoire brûle son voilier cubain la rage de vivre donne à mes pas des bottes de sept lieues dans le chemin où don Quichotte a disparu.
Ce poème de René Depestre remet en question notre perception du temps et de la réalité. En vous invitant à explorer davantage ses œuvres, il vous pousse à réfléchir sur les luttes et les rêves qui façonnent nos sociétés. Quelles résonances trouvez-vous dans ses mots ?