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Sonnet Vii
Le Sonnet VII de Pontus de Tyard est une œuvre magistrale du XVIe siècle qui explore les thèmes de l’idolâtrie, de la beauté, et de la fragilité humaine. À travers des métaphores délicates et un langage riche, Tyard nous invites à contempler la tension entre l’admiration que nous ressentons pour la perfection et la réalité de sa transience. Ce poème demeure pertinent aujourd’hui, inspirant ceux qui recherchent la beauté dans le monde qui les entoure.
Au premier tret, que mon œil rencontra Des moins parfaits de sa perfection, La plus grand part de ma dévotion Soudainement en elle idolâtra. Mais quand le son de sa voix pénétra Dans mon ouïr, l’imagination Ravissant haut ma contemplation, Au plus parfait de son parfait entra. Lors je connuz que ce vermeil albastre, Pour qui mon œil me rendoit idolâtre, Estoit fragile, et seulement un temple : Temple sacré à celle Deité, Qu’incessamment en toute humilité Ma langue honore, et mon esprit contemple.
En contemplant ce sonnet, nous sommes invités à réfléchir sur notre propre quête de perfection et sur la manière dont nous idolâtrons souvent des idéaux, tout en reconnaissant leur fragilité. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Pontus de Tyard pour découvrir la richesse de sa poésie.