Au cœur de l’hiver, lorsque le monde semble s’endormir, la neige commence à tomber avec une tendresse infinie. Elle s’infiltre silencieusement, couvrant les paysages d’un manteau d’une pureté cristalline. Chaque flocon, chaque cristal, est une étoile qui se pose délicatement sur la terre, transformant le quotidien en un rêve où le temps suspend son vol. Dans cette paisible transformation, la neige devient non seulement un spectacle, mais également une profonde réflexion sur le silence et la beauté éphémère de la nature.
Douceur des cieux, tamis de lumière,
La neige s’invite, habillant la terre,
D’un voile d’argent, de plumes soyeuses,
Elle murmure aux rêves, aux âmes aventureuses.
Chaque flocon danse, un ballet silencieux,
Sur l’horizon blanchi, aux reflets mystérieux.
Le souffle s’apaisent, le monde s’immobilise,
Seule la neige chante, dans sa douce brise.
Les arbres, parés d’une robe de silence,
Se dressent majestueux, dans leur émerveillement,
Les branches chargées, plient sous l’innocence,
Et la terre aspire à ce calme apaisant.
Les ruisseaux, en dormance, murmurent doucement,
Sous la couche de neige, accueillent lentement,
L’hymne de l’hiver, un chant de sérénité,
Dans un monde figé, par la simplicité.
Les pas s’impriment, dans la neige légère,
Chaque empreinte raconte une histoire éphémère,
D’enfants qui jouent, de rires envolés,
Le temps s’arrête, dans cette blancheur chantée.
O ombre paisible, reflet des étoiles,
La nuit se drape dans ce manteau royal,
Les lumières scintillent, sous l’embrun froid,
Le silence s’étend, tout devient émoi.
Et quand le soleil se lève, timide et doré,
Il embrasse la neige, la pare d’un secret,
Chant des éléments, harmonie d’un passé,
La beauté fugace, d’un instant préservé.
En ce monde d’argent, où le bruit s’efface,
La neige nous rappelle notre propre place,
Que parfois, il suffit de s’émerveiller,
Devant la pureté, du silence envoûté.
La neige, avec sa grâce, nous enseigne l’art,
De trouver la paix, dans le cœur de l’extraordinaire,
Dans la douceur d’un flocon ou la caresse du vent,
Se cache l’éternité d’un moment présent.