Dans le jardin des souvenirs, où les rêves se faufilent, les colchiques, timidement, s’épanouissent sous le ciel d’octobre. La délicatesse de leurs pétales évoque un parfum d’enfance, un hymne à l’éphémère que seul Apollinaire aurait su immortaliser. Ces fleurs, symboles de la beauté fugace, nous murmurent à l’oreille le secret du temps qui passe, et c’est avec tendresse que nous explorons cette mélodie printanière qui sommeille dans nos cœurs.
Les colchiques dans les champs, bleu ciel, s’éveillent,
Dans le silence du soir, ils dansent sous l’ombre,
Nées des brumes d’automne, leurs âmes s’effeuillent,
Chaque pétale chante, un poème qui sombre.
Là où la rosée perle et l’horizon scintille,
Un murmure discret se lève de la terre,
Échos d’un lointain passé, mélodie fragile,
Le temps emporte tout, leur beauté éphémère.
Apollinaire, ami, sais-tu leur secret?
Ces fleurs, comme des mots, se dessinent en l’air,
Elles effleurent tout cœur d’un amour discret,
Et la tristesse s’efface, douce lumière.
Oh! combien de souvenirs enfouis dans la brume!
Les rires qui emportent, les pleurs que l’on cache,
Dans la nature en fleur, chaque émotion s’allume,
Le parfum des colchiques s’élève, et s’attache.
Et quand le jour se lève, dans son éclat doré,
Leur ombre élancée semble toucher l’infini,
Portant les élans d’un rêve égaré,
Affrontant l’obscur, vibrant à l’infini.
Ces fleurs éphémères, souvent oubliées,
Rappellent que la vie, comme un souffle léger,
Se nourrit de l’instant, de l’amour égaré,
Et dans ce ballet doux, l’espoir peut briller.
Dans le jardin des colchiques où l’écho persiste, nous découvrons que chaque instant, chaque sentiment, a sa place dans le vaste paysage de la vie. Comme les fleurs délicates, nos émotions sont fragiles mais précieuses, nous enseignant à savourer l’éphémère et à chérir les souvenirs comme des trésors. Apprécions la beauté fugace du monde qui nous entoure, car dans chaque pétale se cache une histoire, un passage, un amour.