back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Le Menacé

Le poème ‘Le Menacé’ de Jorge Luis Borges, publié en 1972 dans ‘L’Or des Tigres’, offre une exploration intense et introspective de l’amour et de ses tourments. À travers des métaphores puissantes et une écriture évocatrice, Borges aborde les défis émotionnels qui accompagnent l’amour, ce qui en fait une œuvre significative de la poésie moderne.
C’est l’amour. Je devrai me cacher ou fuir. Les murs de ma prison grandissent, comme en un rÊve atroce. Le beau masque a changÃĐ, mais comme toujours c’est le seul. De quoi peuvent me servir mes talismans : l’exercice des lettres, la vague ÃĐrudition, l’apprentissage des mots dont l’ÃĒpre Nord se servit pour chanter ses mers et ses ÃĐpÃĐes, la sereine amitiÃĐ, les galeries de la BibliothÃĻque, les choses courantes, les coutumes, le jeune amour de ma mÃĻre, l’ombre militaire de mes morts, la nuit intemporelle, la saveur du sommeil? Etre avec toi ou ne pas Être avec toi est la mesure de mon temps. DÃĐjà la cruche se brise sur la fontaine, dÃĐjà l’homme se lÃĻve à la voix de l’oiseau, dÃĐjà s’assombrissent ceux qui regardent aux fenÊtres mais l’ombre n’a pas apportÃĐ la paix. C’est, je le sais bien, l’amour : le dÃĐsir anxieux d’entendre sa voix, l’attente et la mÃĐmoire, l’horreur de vivre dans la succession. C’est l’amour avec ses mythologies, avec ses petites magies inutiles. Il y a un coin de rue oÃđ je n’ose passer. DÃĐjà les armÃĐes m’encerclent, les hordes. (Cette chambre est irrÃĐelle, elle ne l’a pas vue.) Le nom d’une femme me dÃĐnonce. J’ai mal à une femme dans tout mon corps. Extrait de: 1972, L’Or des Tigres
Ce poème nous pousse à réfléchir à nos propres expériences amoureuses, tout en nous invitant à découvrir d’autres œuvres remarquables de Borges. N’hésitez pas à partager vos impressions sur ce texte captivant.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici