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Poème runique

Les poèmes runiques

Les poèmes runiques sont des compositions poétiques qui énumèrent les lettres des alphabets runiques tout en fournissant une strophe explicative pour chaque lettre. Quatre poèmes différents datant d’avant le milieu du XXe siècle ont été préservés : le poème runique anglo-saxon, le poème runique norvégien, le poème runique islandais et le poème runique suédois.

Les poèmes islandais et norvégiens énumèrent 16 runes du Younger Futhark, tandis que le poème runique anglo-saxon en compte 29. Chaque poème présente des vers poétiques distincts, mais contient de nombreux parallèles entre eux. De plus, les poèmes font référence à des figures du paganisme nordique et anglo-saxon, le dernier étant souvent associé à des références chrétiennes. Une liste des noms de runes est également enregistrée dans l’Abecedarium Nordmannicum, un manuscrit du IXe siècle, bien que la question de savoir si cela peut être qualifié de poème soit sujette à débat.

Les poèmes runiques sont théorisés comme ayant servi de dispositifs mnémotechniques permettant à l’utilisateur de se souvenir de l’ordre et des noms de chaque lettre de l’alphabet, et ils auraient pu constituer un catalogue d’informations culturelles importantes, agencées de manière mémorable ; comparable à la poésie gnomoïque en vieil anglais et à la poésie de sagesse et d’apprentissage en vieux norrois.

Poème runique anglo-saxon

Le poème runique en vieil anglais tel qu’il a été enregistré a probablement été composé au VIIe siècle et a été préservé dans le manuscrit du Xe siècle Cotton Otho B.x, fol. 165a – 165b, conservé à la bibliothèque Cotton à Londres, en Angleterre. En 1731, le manuscrit a été perdu dans un incendie, emportant avec lui de nombreux autres manuscrits. Cependant, le poème avait été copié par George Hickes en 1705 et sa copie a constitué la base de toutes les éditions ultérieures des poèmes.

L’enregistrement de Hickes du poème peut différer du manuscrit original. Hickes a enregistré le poème en prose, divisant celle-ci en 29 strophes, et a placé une plaque de cuivre gravée de caractères runiques dans la marge gauche afin que chaque rune se trouve immédiatement devant la strophe à laquelle elle appartient. Pour cinq des runes (wen, hægl, nyd, eoh et Ing), Hickes donne des formes variantes, et deux autres runes sont données au bas de la colonne : cweorð et une rune sans nom (calc) qui ne sont pas abordées dans le poème lui-même. Une seconde plaque de cuivre apparaît en bas de la page et contient deux autres runes : stan et gar.

Van Kirk Dobbie indique que cet appareil n’était probablement pas présent dans le texte original du manuscrit Cotton et il est possible que le manuscrit original du poème runique anglo-saxon ait eu une présentation similaire à celle des poèmes runiques norvégien et islandais.

Poème runique norvégien

Le poème runique norvégien a été préservé dans une copie du XVIIe siècle d’un manuscrit du XIIIe siècle qui a été détruit. Le poème runique norvégien est écrit en mètre skaldique, présentant la première ligne selon un schéma « (nom de rune) (copule) X », suivie d’une deuxième ligne rimée fournissant des informations se rapportant d’une manière ou d’une autre à son sujet.

Poème runique islandais

Le poème runique islandais est enregistré dans quatre manuscrits arnamagnéens, le plus ancien datant de la fin du XVe siècle. Ce poème a été qualifié de plus systématisé des poèmes runiques (y compris l’Abecedarium Nordmannicum) et a été comparé à la forme de vers ljóðaháttr.

Exemple de poème runique islandais

Voici un extrait du poème runique islandais avec sa traduction en français :

1
Fé er frænda róg
  ok flæðar viti
  ok grafseiðs gata

La richesse = source de discorde parmi les proches
  et feu de la mer
  et chemin du serpent.

Exemple de poème illustrant le genre poétique

Voici un poème original inspiré par le genre poétique des poèmes runiques :

Riding
Riding est le chemin du cavalier,
  et la joie des montures,
  et la course rapide qui les libère.

Kaun
Kaun est le mal des enfants,
  et la douleur des cœurs,
  et la maison de la souffrance.

Dans ce poème, chaque rune est associée à une idée ou une image, illustrant la structure des poèmes runiques où chaque lettre ou rune est décrite de manière évocatrice.

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