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In Memoriam

Dans ‘In Memoriam’, Léopold Sédar Senghor, poète sénégalais et ancien président, explore les thèmes de la mémoire et du deuil au travers d’images puissantes et évocatrices. Écrit dans un contexte de quête identitaire et de racines culturelles, ce poème illustre sa profonde connexion à ses ancêtres tout en réfléchissant sur la vie moderne. Senghor nous invite à ressentir la douleur de la perte tout en célébrant l’héritage des défunts.
C’est Dimanche. J’ai peur de la foule de mes semblables au visage de pierre. De ma tour de verre qu’habitent les migraines, les Ancêtres impatients Je contemple toits et collines dans la brume Dans la paix — les cheminées sont graves et nues. A leurs pieds dorment mes morts, tous mes rêves faits poussière Tous mes rêves, le sang gratuit répandu le long des rues, mêlé au sang des boucheries. Et maintenant, de cet observatoire comme de banlieue Je contemple mes rêves distraits le long des rues, couchés au pied des collines Comme les conducteurs de ma race sur les rives de la Gambie et du Saloum De la Seine maintenant, au pied des collines. Laissez-moi penser à mes morts ! C’était hier la Toussaint, l’anniversaire solennel du Soleil Et nul souvenir dans aucun cimetière. Ô Morts, qui avez toujours refusé de mourir, qui avez su résister à la Mort Jusqu’en Sine jusqu’en Seine, et dans mes veines fragiles. mon sang irréductible Protégez mes rêves comme vous avez fait vos fils, les migrateurs aux jambes minces. I. Ancien royaume du Sénégal. ô Morts ! défendez les toits de Paris dans la brume dominicale Les toits qui protègent mes morts. Que de ma tour dangereusement sûre, je descende dans la rue Avec mes frères aux yeux bleus Aux mains dures.
Ce poème poignantly touche des cordes sensibles en racontant le lien inaltérable entre la vie et la mort. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Senghor et à partager vos réflexions sur ce texte puissant.

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