Le poème ‘L’été’ de Marie Nizet, écrit en 1923, évoque un moment d’intense connexion amoureuse sous le ciel estival. Avec ses images vibrantes et sensuelles, Nizet capture l’essence de la passion humaine et la beauté éphémère de la nature en été. Ce poème demeure un symbole intemporel de l’amour, nous rappelant la chaleur et la profondeur des relations humaines.
Nous rÃīdons par les blÃĐs roussis que midi brÃŧle. Une fiÃĻvre amoureuse en nos veines circule. Nous nous sommes couchÃĐs aux pentes des talus, Sous le ciel bleu, moins bleu que le bleu de nos ÃĒmes, Sous un soleil moins fort, moins ardent que la flamme Qui consume nos sens, et nous nâen pouvons plusâĶ Puis nous avons cherchÃĐ les ÃĐtangs et les saules. Jâai posÃĐ mes deux mains, ainsi, sur vos ÃĐpaules, Afin de mâabsorber mieux en votre beautÃĐâĶ Et dâelle jâai joui plus que je ne puis dire Et de vous je me suis grisÃĐe, et jâai vu rire Dans vos yeux clairs, le rire immense de lâÃtÃĐ. ÂŦ Pour Axel de Missie Âŧ 1923
Ce poème nous invite à contempler la beauté des moments partagés, où l’amour et la nature s’entrelacent. Explorez davantage les œuvres de Marie Nizet pour découvrir d’autres trésors de la poésie estivale.