Le poème ‘Rien n’avait Résisté’ de Marilyse Leroux plonge le lecteur dans une expérience vitale où la quête de résilience face aux obstacles est au cœur du texte. Écrit par une voix unique de la poésie contemporaine, ce poème évoque les luttes internes et externes que chacun peut rencontrer. En utilisant des images puissantes de la nature et des émotions personnelles, Leroux nous invite à réfléchir sur notre propre recherche de force face à l’adversité.
Rien n’avait résisté ni le fer ni l’acier Dieu est une arme plus cruelle que la houe du jardinier j’aurais voulu me coucher dans la terre une jarre d’eau fraîche à portée de main mais où étaient mes mains ? J’ai recollé ma tête et mes pieds pour épargner le sable mais rien ne tenait on avait broyé mes os Alors j’ai suivi la route des fourmis mon souffle dans leurs pattes La colonne avançait en bénissant les nuages pour trois gouttes d’eau aucun dieu ne nous a aidés. Nos pieds allaient vers la mer loin des arbres à histoires Nous marchions vers un monde que nous ne connaissions pas nos sandales ne comprenaient plus le sable. La marche m’a forcée à habiter mon corps le désert à l’oublier La mer fut un miracle je l’ai remerciée de nous porter plus encore de nous laisser. Ce que j’ai vu aucune eau ne pourra l’effacer aucune source aucune pluie la mer elle-même a renoncé. Aujourd’hui je suis là de l’autre côté avec ma peau d’hier et d’avant-hier je suis là et je vous regarde grande comme je peux avec ce poids au bout de mes bras Des ondes me traversent que je ne comprends pas ni la force qui me porte ni le courage qu’elles me donnent Si je le savais mon cœur s’en irait avec elles.
À travers ‘Rien n’avait Résisté’, Marilyse Leroux nous rappelle la force inhérente qui réside en chacun de nous. Prenez un moment pour explorer davantage ses œuvres et partagez vos réflexions sur ce poème qui résonne profondément avec ceux qui ont affronté leurs propres tempêtes.